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LE CRI DE LA BERNACHE
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5 novembre 2022

LES GOINFRES SONT DE SORTIE

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Il était temps.... Oui, il était enfin temps de montrer ouvertement comment l'oligarchie en Arcachonie gave tous les barons et seigneurs avec l'argent des contribuables. Une nouvelle fois c'est notre «Columbo» local alias Patrick du Fau de Lamothe qui a mené l'enquête et son travail a mis en lumière la partie immergée de l'iceberg. C'est édifiant. Certes je ne suis pas surpris mais j'avais quelque peu sous estimé le niveau d'opulence de tous ces goinfres. (Article «Grand Angle» dans la dépêche du bassin du 3 novembre)

Sans surprise la «Baleine» alias Marie Hélène des Esgaulx maire de Gujan Mestras avec 125 kilos brut annuel mérite la première place et son titre de noblesse de «Queen gujanaise». Sans cachetonner le mandat je vous prie. Du grand art. Quelle artiste!

Coincé entre deux têtes couronnées «Pluto» alias Patrick Davet maire de La Teste du Buch qui vient de se remettre de son éjaculation précoce lors du discours de notre «Mignon Manu» alias Emmanuel Macron le président citant deux fois son nom sous les ors de la république engrange 116 kilos démontrant qu'un fidèle toutou peut rapporter gros.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/incendie-en-gironde-le-maire-de-la-teste-touche-par-emmanuel-macron-12784844.php

Sur la troisième marche du Podium «La Pantoufle» alias François Deluga maire du Teich ramasse 114 kilos bien pesé. C'est pas mal pour un gars qui avait promis juré craché de ne plus cachetonner ni pantoufler pour ne s'occuper que de sa petite ville. Rendre service est assurément bien plus rentable.

Son Altesse Sérénissime «Crème antirides» alias Yves Foulon le maire d'Arcachon se contente du pied du podium avec tout de même 111 kilos mais étant devenu le maître de la Factory, il mise sur un retour d'investissement ruisselant dans son jardin pour ses vieux jours. Sans oublier sa relation affective très lucrative avec son demi frère qui a pour effet de laisser la déontologie aux biens pensants.

La surprise vient des trois suivant. Trois nordistes asservis à la Factory qui ont appris à cachetonner le mandat au fil de leur fonction en cirant les pompes et en léchant le séant de leur maître. «La Reine de la Turlutte Nadine Morano» alias Marie Larrue maire de Lanton culmine à 107 kilos toute habilée, sa voisine «La Ségolène des esteys» alias Nathalie le Yondre maire d'Audenge aussi addictive au béton qu'un consommateur de crack à la colline sniffe 105 kilos brut annuel et le petit dernier «Pimpin» alias Cédric Pain maire de Mios aux dents qui rayent les planchers des seigneuries empoche la bagatelle de 92 kilos.

Pas surprenant que «Le dentiste» alias Philppe de Gonneville maire de Lège Cap Ferret et «Le Béguey coq gascon» alias Bruno Lafon maire de Facture Biganos ferment la catégorie des gros goinfres car pour le premier le monsieur n'est pas en odeur de sainteté avec la Factory n'ayant pas encore l'aura de son prédécesseur «Don Saluste» alias Michel Sammarcelli mais il peut quand même regarder le coucher de soleil avec 90 kilos dans les poches. Pour le second, les fastes égocentriques et maladroites du bonhomme ne sont pas preuves de fiabilité pour entrer plus profondément dans la cash machine mais en glanant 85 kilos et s'il ne perd pas sa présidence à la COBAN il pourra continuer à payer les traites de sa nouvelle Harley Davidson.

En bas du tableau on retrouve le «Jack Lang du bassin» alias Xavier Daney maire d'Arès novice dans dans le métier préférant observer l'abondance en écoutant Satisfaction des Rolling Stones et «Droopy» alias Jean Yves Rosazza maire d'Andernos les bains catalogué Dissident à la Factory qui préfère méditer avec le manuel de «Petit Bambou» et les poèmes de Lao Tseu. C’est accompagné par quelques autres qu'ils se retrouvent dans la fourchette acceptable de 30 à 56 kilos brut annuel. Cependant il est bon de préciser que certains goinfres acoquinés aux promoteurs gourmandasses profitent d'avantages non négligeables frisant même l’illégalité, que certains exercent toujours une activité professionnelle, qu'ils touchent une retraite de député, de sénateur et quelques autres petites indemnités d'organismes civils. Je n'oublie pas aussi tous les sous fifres asservis qui gravitent autour d'eux pour se faire une place au soleil.

Si je ne vous ai pas convaincu, je ne peux rien faire pour vous. Passez votre chemin. Le dernier mot revient à «Pluto» qui a répondu avec cette phrase élégante:

«-Évidemment, ces montants peuvent paraître élevés mais il ne faut jamais oublier que le poste de maire, avec les fonctions qui en découlent, demande une implication de tous les instants, du lundi au dimanche, de jour comme de nuit.»

Il a oublié les jours fériés... mais comme disait Lao Tseu: Les paroles sincères ne sont pas élégantes, les paroles élégantes ne sont pas sincères.

Alors Monsieur Bonsens se devait donc d'aller retrouver la grande gagnante de ce classement pour recueillir ses impressions. La dame est dans son lit royal en train de dévorer goulûment son déjeuner en regardant «Tout le monde veut prendre sa place» sur France2.

«- Alors la «Baleine» à ce que vois tu es la meilleure pour te goinfrer d'argent public et que le pognon te sort par les oreilles.

-Tiens! Revoilà le trou du cul et ses morales à deux balles. Décidément tu as le chic d’apparaître quand je mange. Tu pourrais me laisser finir mes sushis et le Don Pérignon qui coule avec, puis engouffrer ces belles chouquettes à la chantilly qui m'attendent sagement. T'es jaloux hein? Vu tes sapes, tu dois rouler en twingo. Mais c'est qui la reine du business sur le bassin d'Arcachon? Hein? C'est qui ?? C'est bibi.. triste sire. Moi le flouze je le respire je le sens à cent mètres. Ce n'est pas pour rien que je suis reine espèce d'abruti. Je remarque que les autres baltringues ne sont pas loin derrière. Normal je leurs ai montré toutes les ficelles et c'est moi qui ai écrit les règles de la Factory. Flatter les gueux en leurs faisant les poches est terriblement jubilatoire, jongler avec des millions d'euros du contribuables comme le meilleur joueur de Bonneteau est orgasmique. Tu ne peux pas comprendre cela vulgaire hétéro prolétaire. Les deux bécasses du nord, elles ont vite compris le règlement et elles sont gourmandes les coquines. Il faut parfois leurs taper sur les doigts pour les calmer. Elles sont mignonnes et serviables. Un peu gourdes mais gentilles. Mes voisins eux ils se régalent tranquilou aux frais de la princesse tant qu'ils disent amen à tout et jamais non à moi alors ils engrangent la monnaie. Normal Non? Ils jouent le jeu quoi. L'arcachonnais c'est différent. Il se prend pour le roi du monde, trempouille à droite à gauche mais il sait tenir les troupes au garde à vous. Puis il est teigneux le bougre, il peut être aussi casse couilles que toi. Les autres... je m'en cogne. Des bouseux idéalistes qui préfèrent les utopies à l'oseille. Quels cons...

-Je crois bien que tu es irrécupérable et tu ne me fais même pas pitié tellement tu es imbue de ta personne. Pour la peine, avant de partir je te pique une chouquette.

-Bas les pattes espèce d'enfoiré. Tu ne touches à rien et surtout pas avec tes mains déguelasses.

-Mes mains sont propres, c'est les tiennes qui sont sales. A un de ces jours... Madame «La Baleine»

-Adishatz ...connard.

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Je l'ai rencontré dans «l'écho des savanes», je l'ai regardé dans «l'assiette anglaise» de Bernard Rapp et dans les belles années canal+ et je l'ai toujours adoré. Il m'a fait aimer l'histoire et j'ai lu tous ces livres. Des pages fluides, aériennes qu'on enfile à la chaîne jusqu'au mot fin ou le loufoque devient sérieux et vice versa. Quelqu'un de lumineux et bienveillant avec toujours la rigolade en épilogue. Écrivain pas assez reconnu à mon goût. Le comble, lui qui aimait tant festoyer avec son ami Jean Pierre Coffe est de trouver la mort par de vulgaires boulettes de viande. Pour la petite histoire, c'est lui qui avait découvert ce collectionneur qui ramassait les photos ratées que les gens jetaient d'un photomaton à la gare Montparnasse et c'est en écoutant cette histoire que Jean Pierre Jeunet a écrit le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Bon vent Monsieur Jean Teulé.



Pour finir sur une note joyeuse mon billet de 2014 sur Halloween :

Je hais cette maudite fête d'Halloween et au grand dam de mes gosses je refuse de participer à cette mascarade anglo saxonne qui ne nous concerne nullement. Alors ma grande a trouvé la parade:

«- Papa je vais dormir chez Eva avec des copines pour fêter Halloween. Trop cool. Même sa mère se déguise. On va déchirer grave.

-Très bien, lui répondis je, tu lui enverras bien le bonjour.»

Sauf que mon petit dernier ne voulait pas rester tout seul en rade et qu'il voulait lui aussi participer au rituel à la tombée de la nuit. Il enfila un jean plus que troué et le sweat SWAG trop grand de sa sœur puis il se noircissait le tour des yeux et se fit un sourire diabolique avec du rouge à lèvres. En sortant de la salle de bains, il ressemblait à pas grand chose:

«-je suis Mike le serial killer de la ville.

-Ouais, répondis je d'un air septique, tu as intérêt d'être plus convaincant.

-Mais j'ai le truc qui va avec. Il ouvrit son cartable pour extraire une parfaite réplique d'un Beretta 9 mn

-Avec ça je vais être dissuasif. T'inquiètes pas Pa, il est en plastoc.

-Oui heureusement, tu me rassures. Mais ne mange pas trop de bonbons, penses à ton appareil dentaire. Demandes donc du pognon à la place. plaisantais je.

-Ah très drôle. Me répondait il narquoisement avant de filer.»

Il rentra plus tôt que prévu et déposa son butin sur la table de la cuisine. Il avait pris mon vieux borsalino et à l’intérieur du chapeau se trouvaient quelques fraises tagada, deux carambars, environ 350 euros en petites coupures et une carte bleue.

«- C'est la vieille folle au bout de la rue. Quand j'ai tendu le revolver elle a ouvert le placard de la cuisine pour retirer l'argent qui était dans une boite banania puis elle m'a jeté sa carte bleue avant de s'évanouir.» me disait il d'un air très fier.

A cet instant précis, une ambulance et un fourgon de police déboulaient dans la rue, toute sirène hurlante.

jean teulé

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