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LE CRI DE LA BERNACHE

LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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17 octobre 2025

DES PROMESSES DE L'AUBE AU PROMESSES DU CREPUSCULE

Le sublime livre les promesses de l'aube de Romain Gary est profondément humain. Je dirais même presque universel. Un contraste saisissant par rapport à l'époque actuelle. L'orgueil du roi agonisant «Manu 1er» alias Emmanuel Macron président de la République française renvoie à son peuple, l'image contraire du livre.
 

Lors d'un dîner le weekend avant la libération des otages israéliens, un ami nous balance:
«-Il est quand même fort ce Donald Trump !!»
Bizarrement un lourd silence coupa net l'ambiance amicale. Aucune des convives ne voulait donner un avis ou un argumentaire sur ce pavé dans la mare. J'étais moi aussi surpris de rester sans réaction, sûrement pour ne pas entrer en polémique avec une personne que j'apprécie puis c'était mieux ainsi.
Alors oui, l'état d'Israël peut remercier Donald Trump pour la libération et le cessez le feu. C'est incontestablement une victoire diplomatique pour le président américain mais pour la paix dans ce territoire, ce sera une autre histoire. Arrivé à Tel aviv comme le messie en se moquant ouvertement des autres chefs d'état détracteurs de ses idées devant les médias du monde entier pour le prestige, il est reparti sans rien résoudre. Les scènes de liesse légitimes des retrouvailles de chaque côté ne vont durer qu'un temps car maintenant, on fait quoi?!

Il ne faut pas oublier que Benjamin Netanyahou est sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crime contre l'humanité par le TPI, qu'il doit répondre de corruption devant la justice de son pays, qu'il avait dit publiquement que l'état Palestinien n'existe plus, encourageant l'envahissement de la Cisjordanie par des colonies. La haine est un long fleuve rouge sang qui sépare une communauté forte et puissante à une communauté dont les murs ont été détruits et où la famine fait mourir les enfants. Qui peut croire que le Hamas va déposer leurs Kalachnikovs pour aller s'exiler dans un pays tiers en quittant la terre qu'ils défendaient depuis toujours ?!

Je crains que les promesses de l'aube ne soient qu'un leurre pour cacher les promesses du crépuscule.
 

À une autre échelle, toute proportions gardées mais dans le désir de paraître, «Pluto» alias Patrick Davet le maire de La Teste de Buch se gargarise sur les réseaux sociaux et les médias locaux d'avoir pu résoudre la scabreuse histoire de papy Gaston en assurant à ce brave homme qu'il ne risque plus d'être expulsé et qu'il pourra finir sa vie dans la cabane de son enfance. Conséquence, la grande banderole au bord de route qui dénonçait cette injustice vient d'être retirée. Il est vrai que les élections municipales approchent à grands pas. Depuis le début de cette affaire je me suis impliqué pour venir en aide à Jean-Claude Gaston et je vous incite à relire les billets de cette affaire, pour mieux la comprendre.
https://www.lecridelabernache.com/archives/2022/03/02/39368484.html

https://www.lecridelabernache.com/2024/07/l-immoralite-mise-en-lumiere.html

Alors oui, papy Gaston peut remercier la mairie de La teste ne pas être expulsé comme un malpropre ou un vulgaire squatteur. C'est incontestablement une victoire près électorale pour Pluto avec un arrangement, un deal avec le conservatoire du littoral dont l'humanisme ne semblait pas exister dans la tête de sa déléguée. Pendant plus de 3 ans, toutes les instances(députées, mairie, conservatoire du littoral) se sont balancées la patate chaude en pratiquant une omerta digne des plus grandes mafias et souhaitant sans le vouloir que le vieux crève le plus vite possible. Alors maintenant il va falloir vite et très vite reconstruire la toiture pour remplacer la bâche qui vient de laisser passer le froid et l'humidité pendant déjà presque trois années afin de redonner de la dignité à un vieil homme qui ne demandait rien à personne.

 

Je l'avais bien vu venir et ça y est aujourd'hui c'est officiel. «Marine Morano» alias Marie Larrue maire de Lanton jette l'éponge pour les prochaines élections municipales. La Factory du bassin d'Arcachon perd un bon petit soldat asservi tant son incompétence pouvait servir d'alibi aux projets litigieux. Après confesse, elle pourra aller honorablement servir le seigneur en devenant la sacristine du curé de Lanton. La dame laisse son héritage politique à un colistier aux allures de Joe Biden actuel qui devra être ultra convaincant pour parler d'avenir dans sa ville.
 

https://www.sudouest.fr/gironde/lanton/municipales-sur-le-bassin-d-arcachon-apres-deux-mandats-la-maire-de-lanton-marie-larrue-passe-la-main-26078100.php


Au conseil municipal de la ville de Lège-Cap-Ferret, les calibres sont de sortie et on défouraille dans tous les coins de la mairie. Règlement de compte à OK corral. Il semblerait que le clan de «Don Saluste» alias Michel Sammarcelli l'ancien maire, par l'intermédiaire de son fils conseiller dans l'opposition, veuille lancer les hostilités pour récupérer le trône de la ville. Alors «le Dentiste» alias Philippe de Gonneville le maire actuel crucifie sur la place publique son premier adjoint, le qualifiant de traître, de Judas Sammarcellien. Si on ajoute quelques pincées de frasques de «la Biquette» alias Anny Bey conseillère dans l'opposition qui sur sa page Facebook allume aussi tout va, on obtient un panier de crabe en pleine ébullition. En complément, une casserole supplémentaire s'accroche au pied de l'édile et son contenu est vraiment croustillant à souhait.
Pour faire court: une société obtient le marché de la pose des corps mort avec un contrat juteux d'argent public. Sauf que la moitié de son travail est fait prétextant que son prédécesseur faisait de même. La supercherie découverte, on refait un appel d'offre, pour Bingo ! Redonner un nouveau contrat augmenté au même prestataire. Elle est pas belle la vie !
Je sens que la campagne électorale des municipales dans cette ville va être comme une crêpe dentelle, bien croustillante quand on la croque avant de la déguster lentement.

 

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/lege-cap-ferret-le-dossier-des-corps-morts-refait-surface-en-conseil-municipal-26132520.php


Gamin je jouais au tir au pigeon avec mes frères. Ce jeu ou des figurines en carton tournaient sur une nacelle en fer et qu'il fallait dégommer avec une carabine à air et ses fléchettes à ventouse. Je n'ai jamais aimé tirer sur les oiseaux. «Droopy» alias Jean Yves Rosazza le maire de d'Andernos a gardé un très mauvais souvenir avec les pigeons. Enfant, en vacances avec ses parents à Venise, sans aucune raison les volatiles de la place Saint Marc le prirent en grippe en tournoyant autour de lui comme les oiseaux de Hitchcock. Depuis une haine féroce hante sa mémoire. Alors quand il a fallu réguler la prolifération des pigeons dans la résidence de personnes âgées les quinconces, il n'a pas lésiné sur les moyens. 250 bestioles décimées en une nuit avec des fusils à plombs. Le lendemain je recevais des mails de personnes dénonçant l'action d'un tel acte sans concertation et soi-disant en toute illégalité. J'ai simplement répondu que je condamnais la méthode barbare utilisée que je juge inadaptée, qu'il existe d'autres solutions pour réguler. Pour ce qui concerne la légalité d'une telle décision, c'est aux associations d'enquêter pour savoir la régularité d'un tel fait et d'agir en conséquence. Et si la mairie a agit en toute illégalité, je n'hésiterai pas une seconde pour botter les fesses de «Droopy».
 

https://www.sudouest.fr/gironde/andernos-les-bains/andernos-les-bains-une-operation-d-eradication-des-pigeons-fait-polemique-a-la-residence-des-quinconces-25791894.php

 

 

Après une longue nuit noire, j'espère toujours que les promesses de l'aube reviendront...

1 octobre 2025

FRAÎCHEUR SUR LE BASSIN D'ARCACHON

 

LA BALEINE ET LE DAUPHIN
«la Queen gujanaise La Baleine» alias Marie-Hélène des Esgaulx maire de Gujan-Mestras est plongée dans une profonde mélancolie. Étendue sur son canapé en tenue jogging rose bonbon ou le mot amour molletonné occupe sa poitrine, elle sirote à la paille son cinquième mojito bien chargé en regardant son premier adjoint «Flipper le grand dadais» alias Xavier Paris, qui depuis une heure, torse nu et dégoulinant de sueur saute à la corde devant le grand miroir du salon tout en rêvant de couronne et de gloire municipale. Depuis le scandale de la crise sanitaire des huîtres en 2023, la reine applique la politique des trois singes de la sagesse, pas voir, pas entendre, pas parler et c'est dans une discrétion abyssale qu'elle boucle les affaires courantes les plus opaques afin d'anticiper une retraite dorée en refilant les patates chaudes à son dauphin. Ce dernier attend ce moment depuis des lustres en ayant tout appris de son mentor, toutes les ficelles et les couleuvres qu'il faut avaler pour se maintenir au pouvoir.

 

«-Mon bon flipper, es-tu prêt à prendre les rênes de mon royaume ? Demande la baleine sur un ton suspicieux. Flipper se jette alors à ses pieds, en transe:
 

-Majesté, je suis enfin prêt pour honorer votre mémoire sur ce territoire. Tous les dimanches, je prie Dieu pour qu'il me pardonne tous les mensonges et les magouilles que je vais devoir accomplir.
 

-Oublie ton seigneur, je ne suis pas sûr qu'il regardera cela d'un bon œil. Pour tenir en politique il faut du charisme pour que tes administrés te mangent dans la main le plus longtemps possible. Et ici pour durer, il faut que tu deviennes le roi des fêtes du port. Que tu boives du Ricard à outrance afin de suivre le rythme des bandas, que tu chantes la pitchouli debout sur les tables en cliquant les cymbales au bon moment et que tu te fasses trimballer par le Paquito géant. Ainsi la foule imbibée t'acclamera haut et fort et te proclamera Roi ad vitam æternam.
 

-Mais votre Majesté, je ne peux pas, je ne bois pas une goutte d'alcool. Je chante comme une casserole et me faire tripoter par tous ces bras de gaillards avinés pour me faire traverser le chapiteau, me dégoûte au plus haut point.
La baleine achève son sixième mojito et fixe le fond des yeux de son poulain pendant de longues minutes et lâche d'un ton sceptique

 

-Bon....ben... c'est pas gagné.»
 


LES PETITES PILULES DE SANTÉ PUBLIQUE À ARCACHON
En ce début d'automne nous sommes à six mois des élections municipales, cruciales pour espérer entrevoir peut-être la capitulation de la Factory du bassin d'Arcachon et donner une bouffée d'air frais à tous les amoureux de ce territoire. Cependant il faut être réaliste. Les membres de cette organisation ont la peau dure avec un réseau de clientélisme bien solide. Les enjeux écologiques, sociaux sont considérables avec des magouilles politiciennes de plus en plus intolérables. La marmite vient d'être mise sur le gaz et les crabes vont y être jeté dedans . Il suffira alors d'attendre les premières bulles de l'ébullition pour que mon imagination se mette en route pour écrire de futur billets. Pour l'instant le calme règne dans les candidatures alors je vais vous raconter, à ma manière, des faits qui ont quelque peu défrayé la chronique.

En lisant cet article du journal sud ouest j'ai cru que «Bernie» alias Bernadette Dubourg ancienne journaliste propagandiste de son «Altesse sérénissime crème anti-rides» alias Yves Foulon le maire d'Arcachon était revenue dans le game pour faire une pige afin de redorer l'image du seigneur pour la prochaine échéance électorale.

https://www.sudouest.fr/sante/bien-etre/bien-bouger/comment-la-ville-d-arcachon-pete-la-forme-toute-l-annee-25941879.php

 

Un article de Isabelle Castéra (peut-être là Mazarine du seigneur) plein de vaseline qui pourrait même être une satire suivant le sens de lecture qu'on lui donne. Voici des extraits que Bernie junior a écrit :
 

C’est un secret bien gardé. À Arcachon, la municipalité a instauré depuis vingt ans une politique de santé publique, avec des actions qui visent la forme physique, l’éducation à l’alimentation, au sommeil et au bien vieillir. Tous à vélo
 

Une introduction qui annonce bien la couleur sur la tartine à venir sauf que le secret bien gardé est un secret de polichinelle car tout le monde sait que son Altesse sérénissime sait régaler ses fidèles amis et chouchouter ses administrés bons contribuables comme une garantie assurance vie à une réélection.

Véro, 55 ans, est plutôt du genre cocktails avec paille le soir, bronzette sur la plage Pereire entre mi-juin et mi-octobre. Mais là, elle est déterminée, elle va bouger. « Très bien le Pilates, les cours ont lieu le lundi soir dans la salle du Tir au Vol d’Arcachon. J’avais aussi pensé au longe-côte qui est proposé par la ville, mais franchement, j’ai peur d’avoir froid en hiver. C’est un peu brutal pour moi. En revanche, je vais enfin sortir le vélo offert par Arcachon pour faire mes courses et évidemment pour suivre mes cours de gymnastique. »

 

L'emploi de Véro à la place de Véronique pour paraître plus jeune est bien vu pour une dame de 55 ans. Le portrait est un cliché type de la bourgeoise dont la seule préoccupation est de savoir quoi faire de sa journée. Le longe-côte l'hiver ce n'est pas son truc... tu m'étonnes elle préfère le sable blanc de l'île Maurice ou les cocotiers des Caraïbes françaises.
 

Véro est encore en dessous de l’âge moyen des Arcachonnais, qui flirte plutôt avec les 65 ans pour plus de 65 % d’entre eux. Le temps passe plus vite sur le Bassin, aussi, le maire Yves Foulon a-t-il ancré son action autour de la santé publique. Depuis vingt ans, il accompagne le vieillissement de ses administrés avec une certaine subtilité.
 

D'abord le temps ne passe pas plus vite sur le bassin qu'ailleurs il est le même pour tout le monde mais préserver la santé pour les deux tiers d'une population âgée est un gage d'un bulletin de vote dans l'urne ..Voilà la subtilité, toute ressemblance avec la méthode Balkany serait fortuite.
 

Yoga, Pilates ou Taï-chi, longe-côte et vélo pour les plus gaillards. Le succès est total et en été, ou pendant les vacances scolaires, il paraît que les touristes se joignent aux festivités. « On ne va pas les remballer », sourit le maire. Mais en plus de ces activités, des ateliers sont accessibles dans tous les quartiers, avec des conférences, des débats, des animations, où il est question de bien dormir, bien manger, bien s’aimer et surtout bien se souvenir. Ces ateliers font le bonheur des seniors, qui ont le sentiment qu’on leur parle à l’oreille. Quant aux grands seniors, à force d’être chouchoutés, ils sont de plus en plus nombreux : 22 centenaires pour 12 000 habitants. Un joli score.
 

La vaseline coule à flot et à gros débit. La journaliste devrait recevoir prochainement un cadeau d'une semaine au Palace 5 étoiles et un dîner privé en tête à tête avec son Altesse sérénissime. Le reste de l'article est une banalité affligeante à la gloire du maire d'Arcachon et je retiens simplement cette sublime perle de ce dernier:
 

«-J’aime bien cette formule que je répète souvent : j’embauche des cantonniers, pourquoi ne pas embaucher des toubibs ?»
 

Reste à savoir si tous ces médecins généralistes, cardiologues, ORL etc etc auront le même salaire que le cantonnier. En résumé, un article de communication propagande pour un bulletin municipal qui n'a rien à faire dans un journal d'information.

 

Un autre article assez significatif:

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/on-veut-bien-construire-des-logements-sociaux-mais-a-notre-rythme-le-bassin-d-arcachon-tres-en-retard-et-tres-penalise-26062795.php

S’il y a bien un sujet qui révèle toute l’incompétence de la Factory du Bassin d’Arcachon, c’est le logement. Depuis des décennies, les mêmes têtes, toujours en place, répètent ouvertement que la loi SRU (qui impose 20 à 25 % de logements sociaux) ne servirait qu’à… « s’essuyer les fesses ». Tout est dit.
Au lieu de construire une offre diversifiée, on a privilégié les villas haut de gamme, les résidences secondaires et les services calibrés pour le tourisme. Résultat: un territoire bloqué par la spéculation. Les divisions parcellaires, encouragées avec la complicité silencieuse de l’État, ont achevé le travail. Ici, le logement n’est plus un besoin, c’est un produit financier.
Cap Ferret, Pyla : deux vitrines parfaites pour les investisseurs en mal de défiscalisation. Quand aux logements sociaux ? Bannissement total. Ils auraient l’énorme défaut de faire baisser les prix et pire encore, de troubler la quiétude des privilégiés. C'est un véritable racisme social. En niant le droit de vivre décemment sur le Bassin à ceux qui y travaillent, la Factory du bassin d'Arcachon a fabriqué un lieu à deux vitesses : ceux qui consomment le territoire, et ceux qui n’ont plus les moyens d’y habiter.
Remettre du logement social dans chaque commune ne serait pas seulement une obligation légale, mais un acte démocratique. Car sans mixité, une ville perd son âme, son identité et sans cela, elle se réduit à un décor pour vacanciers, où l’égoïsme prospère derrière les haies de résidences sécurisées.

 

 

LA CERISE SUR LE GATEAU

Elle nous vient de la reine de la turlutte «Marine Morano» alias Marie Larrue la maire de Lanton dont la fin de mandat ressemble à un chemin de croix. Spécialiste de la boulette en tous genres, son dernier coup d'éclat démontre une nouvelle fois que le bon sens se fait facilement corrompre par les sirènes du plus gros gourmandasse promoteur vorace «le Pichet». Dans un bled de 450 âmes excentré de sa commune,(Blagon) la dame a décidé de construire 125 logements, 180 places de parking et une station d'eaux usées. En clair : une population doublée du jour au lendemain, parachutée au milieu des champs de maïs et de la forêt. Pas d’écoles, pas de commerces, pas de services. Juste du béton, mais surtout sans aucune concertation avec les contribuables concernés, comme s'ils n’avaient pas leur mot à dire sur l’avenir de leur village.. Une attitude hélas bien trop courante sur le bassin d'Arcachon qui montre le vrai visage de la déontologie que la Factory du bassin d'Arcachon impose depuis trop longtemps. Une déontologie de façade, derrière laquelle prospèrent clientélisme, spéculation et mépris.Dans quelques mois il serait temps de montrer la bonne définition à tous ces élus.

https://www.sudouest.fr/gironde/lanton/lanton-pichet-projette-la-construction-d-un-collectif-de-125-logements-a-blagon-25994522.php

 

Pour finir, j'adresse ma plus grande tristesse et mon profond respect à une vraie icône américaine dans le bon sens du terme qui vient de nous quitter, avec des valeurs qui ont fait grandir l'Amérique, des combats pour les plus faibles et des films inoubliables, tout le contraire de Donald Trump.

Bon vent Monsieur Robert Redford.

 

21 septembre 2025

ENTENDRE LE CRI

L’heure est grave.
Voir le roi d’Angleterre lécher le postérieur d’un porc en accueillant avec fastes Donald Trump, voilà le symbole obscène d’une époque noyée dans l’hypocrisie. Welcome les imposteurs !
On voudrait effacer l’assassinat de Charlie Kirk comme si l’événement n’avait jamais existé. Pourtant, même le pire fumier doit pouvoir parler. La liberté d’expression n’est pas négociable mais prétendre comparer ce meurtre à la tuerie de Charlie Hebdo, au nom du même combat, est une imposture. Les idéologies en jeu sont diamétralement opposées.
Le monde sombre dans une folie tranquille, où l’« humanité » n’est plus qu’un concept ringard, balayé par l’idée que seule l’autorité serait capable de guérir les maux. Mais cette autorité n’apporte rien d’autre qu’un nouvel aveuglement. Pendant ce temps, des peuples entiers Palestiniens, Ukrainiens, Soudanais et tant d'autres s’effondrent dans la douleur et le sang. Devons nous rester sourds à leur sort pour débattre futilement de la dette nationale, comme si les chiffres pouvaient masquer la barbarie quotidienne ?
Nous sommes devenus de tristes moutons, préoccupés seulement par le fourrage que les élites daignent nous jeter, indifférents à ceux qui n’ont rien. Aveugles, dociles, nous leur tournons la tête. C'est pour moi un sentiment insupportable et si nous acceptons cette hypocrisie, si nous tolérons cette indifférence, si nous restons silencieux, alors nous signons notre propre défaite. Je  pense qu'il est nécessaire et urgent de retrouver notre humanité.

4 septembre 2025

C'EST LA FIN DE L'ETE

Il fut un temps dans une époque lointaine où j'adorais partir en virée avec Francky. Nous étions des anges bienveillants immortels, princes de la fête en  laissant l'imprévu nous révéler les premières images sorties de l'aurore naissante. Il suffisait d'enclencher une cassette de bon son dans la gueule de l'autoradio Pioneer de sa vieille BMW, de filer sur l'asphalte et comme deux rois mages nous laissions les étoiles nous guider vers une destination insolite. Un jour en me réveillant, un sublime paysage s'étalait devant mes yeux. Francky tirant lentement sur sa cigarette, l'œil brillant, le sourire mesquin me dit:

-c'est beau n'est-ce pas?
-Ouais c'est super beau.
_Rocamadour mon pote. le pays de la Vierge noire. La légende dit qu'elle serait apparue en hallucinations au curé qui avait trop mangé d'ergot de seigle et qu'elle lui aurait dit d'aller honorer toutes les chèvres de la région. C'est ainsi que l'abbé Cabécou a donné son nom à ce fameux petit fromage.
-Tu es sûr de cette histoire ?
-Mais non imbécile! répondit-il mort de rire, allons voir cette dame pour peut-être devenir riche ou à défaut sûrement moins con.
Nous avions grimpé péniblement les longues marches qui mènent à l'église pour rester de quelques minutes devant la statue et observer la maigre assistance cherchant un brin d'espoir dans la pénombre avant de regagner nos pénates avec un bon vieux BB King dans les oreilles.

Francky avait un petit faible pour les fronts de mer et il adorait prendre le petit-déjeuner en terrasse devant la façade atlantique à Biarritz. Il disait que l'iode, les embruns, la bise marine sont la meilleure alchimie pour ressourcer l'âme humaine et effacer les excès de la veille. Ray-Ban sur le nez, longs cafés, croissants chauds et chocolatines pour éponger nos estomacs liquides en filtrant  nos haleines de cow-boy, nous observions en silence le ballet des premiers surfeurs matinaux. Les lèves tôt allaient chercher le journal et le pain en nous lançant parfois des regards suspicieux teintés de mépris.. Un matin, une dame dans la fleur de l'âge, legging rose fluo, bandeau dans les cheveux qui venait de faire son jogging s'installa à la table voisine et commanda un thé vert. Par petites gorgées elle scrutait l'océan en cherchant à happer l'air du temps, un peu comme nous, puis refusa poliment la corbeille de viennoiserie que Francky lui tendait. Puis un homme aux tempes grisonnantes, le visage rouge pivoine ruisselant dans un tee-shirt serpillère venant de la plage déboulait sur la terrasse. Il posa ses mains sur ses genoux, haletant comme un bœuf  que je crus qu'il allait claquer sur nos pieds. La dame se leva en laissant sur la table un gros billet en guise de pourliche, nous fit un sourire sorti des milles et une nuits avant de poser une bise du bout des lèvres sur le front dégoulinant du bonhomme et de repartir en petite foulée vers le Grand Palais. Francky en grand seigneur lâcha;
-L'existence a ses mystères indéchiffrables, nous venons de voir une princesse et son compte en banque...elle est pas belle la vie ?
Cependant il y a une dernière histoire, dans la même veine, qui va être la synthèse de ce billet. Je ne me rappelle plus pourquoi , ni comment nous étions nous arrivés là, complètement perdus dans la campagne du Lot et Garonne au milieu d'un brouillard épais d'une nuit bien avancée. Les yeux collés sur le pare-brise, sans jamais arriver à passer la troisième nous aperçûmes la lumière d'un néon clignotant. Les lettres formant le mot discothèque semblaient flotter dans le vide. Une Motobécane bleue et ses sacoches et une 4L orpheline occupaient le parking miteux. Une boîte de nuit dans un trou à rat, rien de mieux pour allumer notre imagination. Effectivement, une fois à l'intérieur on sentait bien que la fermeture était proche. La serveuse finissait d'essuyer les verres et nous dévisageait férocement, se demandant quels baltringues venaient l'emmerder à cette heure tardive. Un type ivre mort cuvait la tête sur le coin du comptoir, sûrement le propriétaire de la mobylette et dans la pénombre du fond de la salle après un petit dance floor un couple se bouffait la gueule en se tripotant méchamment. Le DJ gringalet nous scruta de la tête au pied puis mit un vieux vinyle des Stones. Rien de mieux pour nous remettre en selle avec du Jack Daniel's pour nous accompagner puis un petit Cure pour nous enchanter et un Talking Heads pour nous faire déhancher et décoller sous la boule à facette. Mais la catastrophe qui allait suivre me poursuit encore aujourd'hui. L'asticot derrière sa platine nous balança le lac du Connemara de Michel Sardou. C'était comme s'il nous avait mis les doigts dans la prise électrique jusqu'à nous amener un court circuit dans les neurones cassant net notre voyage. Le type du comptoir se redressa péniblement pour entonner le refrain bruyamment avant de quitter les lieux en titubant et le couple quitta discrètement la salle avec un petit geste de la main en guise de salut. Le patron remplissait trois petits verres, avala le sien cul sec et avec un sourire bienveillant nous disait
-Allez messieurs...on ferme.
Cette nuit-là nous sommes restés dans la voiture sur le parking à attendre que le néon s'éteigne pour s'endormir.

 

Chaque année à la fin de la saison estivale, quand les touristes sont repartis comme la chasse d'eau des toilettes, que la pluie soudaine résonne comme les cloches de l'église que le vent annonce l'automne en chassant la chaleur du sable de la plage, la chanson de Sardou s'installe dans ma tête et un énorme coup de blues m'accapare entièrement. Je hais profondément ce changement car je revois sans cesse le patron me dire
-Allez messieurs...on ferme. 

9 août 2025

BILLET D'HUMEUR AOÛTIENNE

Gamin, chaque mois d'août j'attendais avec impatience l'arrivée du cirque Pinder. La ville était en ébullition avec l'arrivée d'imposants camions, le montage du chapiteau, l'installation du zoo, tout semblait être huilé pour satisfaire ma curiosité. Le soir dans les gratins j'étais absorbé par les facéties des clowns, le rugissement des lions, les pirouettes des gros éléphants, les voltiges des trapèzes volants et les tours de magie extraordinaires. À la fin du spectacle,des étoiles plein les yeux, je disais à mon père :

«-C'était chouette»

Je n'ai point de nostalgie de cette époque mais en ce début août 50 ans plus tard, je sais que les cirques ne viendront plus pour laisser la place à l'arrivée d'autres fauves indomptables qui l'espace de quelques jours de vacances se prendront pour les rois du monde. Les médias locaux font du papier collé avec les marronniers pour essayer de vendre aux touristes des moments inoubliables pour qu'ils puissent être aussitôt Instagrammer et tiktokker et faire tourner la machine à cash. La Factory du bassin d'Arcachon a réussi son pari de rendre «Hype» mais avec un train de retard et à un degré moindre, ce territoire dans la lignée de villes surtouristiques telles que Phuket , Kuta beach, Mykonos ou Ibiza . C'est un article récent dans Sud ouest qui m'a fait amèrement sourire et qui démontre l'idiotie et la ringardise des seigneurs locaux prêts à tout accepter pour qu'on les mette en lumière.

https://www.sudouest.fr/gironde/lege-cap-ferret/videos-c-est-trop-chill-a-bord-de-la-premiere-akupana-boat-party-sur-le-bassin-25420147.php

Nouvelle offre touristique, le boat party ou pour 85 balles des jeunes survitaminés vont aller se torcher la gueule avec des mojitos coupés à l'eau et danser sur de lourdes décibels sur un site exceptionnel. Un concept pas récent que j'ai vu naître à Bali vers les années 2000 ou les «Spring break» australien étaient plus exotiques pour des étudiants testotéronés à bloc avant d'investir les spots thaïlandais et autres endroits festifs partout dans le monde. Croyez-en mon expérience, c'est un concept qui ne met qu'une seule chose en valeur: la cupidité des organisateurs. Il ne manque plus que de construire un bassin à flot pour accueillir les bateaux de croisière ou donner l'autorisation d'ancrer entre la dune du Pilat et le vent d'Arguin en organisant un balai de navettes UBA qui auront emporté l'appel d'offre comme par hasard, pour aller chercher des joyeux croisiéristes qui iront remplir les caisses des commerçants. Ainsi la boucle sera bouclée. Dans la vidéo promotionnelle un jeune au look branché bohème-chic disait :

«- Venez vivre et partager une expérience sensorielle exceptionnelle dans un décor magique et de vous détendre, de vibrer au son les meilleurs DJ du moment» Puis trois jeunes filles pimpantes aux ongles longs, verre à la main et l'iPhone dans l'autre souriaient béatement en répètant : «- c'est trop chill !!»
 

Honnêtement ce concept, je m'en fous royalement tout comme je me fous de ces dix braillards qui l'autre jour pleins comme des boudins sur une plate ostréicole ou l'un deux essayait d'uriner en titubant sur la proue pendant que les autres lui jetaient bulots et coquilles d'huîtres vides au son de «High way to hell» d'ACDC que crachait une enceinte portative surpuissante sous le regard hilare de l'ostréiculteur qui recomptait méticuleusement les billets de son paiement cash.
 

Finalement le cirque n'est pas mort en ce mois d'août, il tourne même à plein régime et en service continu sur le plan d'eau car finalement c'est nous tous qui sommes au centre de la de la piste et dans les gradins, la faune, la nature et la biodiversité incrédules regardent notre spectacle sans grand enthousiasme en se disant
«-C'est vraiment pas très chouette.»
 

Bon je crois que je vais aller me vautrer dans mon hamac pour ne plus penser à rien. Si si, j'y arrive très bien... C'est trop chill...C'est trop chill. 

26 juillet 2025

LUNETTES NOIRES SUR LE BASSIN D'ARCACHON

Bon vent Monsieur Thierry Ardisson.

 

Sur la terrasse du roof du palace l'hôtel des vagues à Arcachon, Thierry Ardisson sirote tranquillement un vin blanc tout en grignotant les petits fours en attendant l'arrivée de son invité «Son Altesse sérénissime crème anti-rides» alias Yves Foulon le maire d'Arcachon. La vue est belle et tout est paisible sur la plage. Une agitation soudaine s'empare de l'établissement, les employés s'activent comme des moineaux et Son Altesse sérénissime fait son entrée devant la courbette du directeur de l'hôtel avant d'aller s'asseoir dans le coin VIP réservé pour l'occasion.
 

«TA: -Bonjour votre Altesse et bienvenue chez vous. À croire qu'à Arcachon, la mairie c'est votre résidence secondaire ad vitam aeternam.
 

SAS- Bonjour Thierry. La confiance des électeurs, ça ne s'invente pas. Ici on m'aime, on me réélit, on me réclame.
 

TA- Et ça te plaît de collectionner les mandats comme d'autres les pièces de monnaie ?
 

SAS- Moi je ne collectionne rien, j’œuvre pour ma ville. Arcachon c'est mon jardin, et j'arrose quand il faut.
 

TA- Oui enfin, question arrosage les promoteurs poussent mieux que les pins, non? L'écologie à Arcachon ce n'est pas trop ton truc?!
 

SAS- L'écologie? Mais enfin Thierry, ici je préserve tout , la dune, la forêt le front de mer… Je les mets même en vitrine, dans tous les magazines avec une vue sur le bassin d'Arcachon pour 12000 balles le mètre carré. C'est cela le développement durable. Arcachon c'est le paradis. Les gens rêvent de venir ici. Je ne vais pas les empêcher de réaliser leurs rêves, non ?
 

TA- Réaliser leurs rêves ou réaliser tes ventes ? On dit qu'ici le béton coule plus vite que la Leyre poussé par le courant de la corruption. On dit que certains marchés sentent plus le gasoil que l'iode. «La Bernache» dit que parfois sous vos projets "durables", il y a quelques enveloppes biodégradables. Vous confirmez ?
 

SAS- Vous insinuez quoi ? Que la mairie n'est pas propre ? Que mes amis promoteurs me glissent des mallettes entre deux inaugurations ?
 

TA- Moi ? Rien. Mais entre la société d'aménagement contrôlé par vos proches et les permis de construire signés à la chaîne, on se demande si c'est la mairie ou un guichet unique pour bétonneurs.
 

SAS- Tout est légal. Tout est voté. Tout est validé. Et les habitants sont contents. Quand à la Bernache et autres jaloux, ils peuvent critiquer mais à la fin c'est moi qui coupe les rubans.
 

TA- Donc votre devise, qui coupe ruban récolte dividendes
 

SAS- Allons allons .. vous êtes un provocateur.

 

TA- Provocateur, non. Réaliste. Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir ce que vous faites du bassin d'Arcachon, un produit de luxe, emballé dans du greenwashing, vendu au plus offrant et le pire c'est que ça marche. Et pour finir on dit que le SIBA vient d'investir dans une usine de papier toilette pour parer les prochaines crises sanitaires à venir. Un mot peut-être ?
 

SAS- Désolé Thierry mais on m'attend pour couper un nouveau ruban. Peut-être que nous nous reverrons dans l'au delà.
 

TA- je ne crois pas non. Vous n'aurez pas la carte VIP pour entrer chez moi mais peut être aurez vous celle de la confrérie des membres honorables de vos anciens collègues condamnés par la justice. Adieu votre Altesse sérénissime… crème anti-rides.



Des lecteurs m'ont informé l'absence de deux membres importants de la Factory du bassin dans mon dernier billet. Mea culpa même si je considère qu'ils ne sont pas tout à fait au même niveau de notoriété que les autres. Cependant «Pimpin» alias Cédric Pain le maire de Mios a mieux et vite compris les avantages de la soumission. Élu président du parc naturel marin alors qu'il vit au milieu des pins il couvre indirectement les décisions nébuleuses de la Factory du bassin d'Arcachon en faisant l'autruche. L'argent public lui a ouvert largement l'appétit pour développer sa ville usant de la tronçonneuse sans état d'âme.

 


«Double M» alias Manuel Martinez maire de Marcheprime pour son premier mandat est en apprentissage à la Factory du bassin d'Arcachon et sa ville sert de dîme aux barons du territoire en échange d'hypothétiques promesses qui ne viendront jamais. Sauf que le bougre a décroché un juteux contrat pour une base d'entretien des lignes de trains grande vitesse qui va détruire au passage quelques hectares de forêt mais qui va ramener beaucoup d'argent dans la caisse de sa mairie, ce qui pourrait lui donner un ascenseur dans la hiérarchie des instances. «Double M» devient ainsi le plus grand chef de gare de la région qui va pouvoir découvrir que le pognon peut aussi filer à grande vitesse.
 


Pour finir, beaucoup d'entre vous se sont précipités pour me signaler malicieusement l'attribution de la légion d'honneur à son Altesse sérénissime crème anti-rides. Je vois d'ici les sourires de ceux qui attendent ma réponse. Pour ma part, je partage la définition que donne Pierre Emmanuel Barré: la légion d'honneur c'est comme un anus, c'est rouge, petit tout fripé avec souvent une grosse merde derrière.

 

Allez enfilez vos lunettes noires, le soleil va revenir.

 

1 juillet 2025

SUR UN AIR DE VACANCES

Avec la saison estivale qui approche à grands pas j'ai eu envie d'aller rendre visite à Monsieur Bonsens, histoire de me changer les idées afin qu'il me donne son avis et me fasse une mise au point sur la Factory du bassin d'Arcachon. Comme étant le seul à pouvoir le voir physiquement puisque tout droit sorti de mon imagination, ce fut un grand plaisir de converser avec lui.
 

«-Alors Monsieur Bonsens j'espère que je ne vous dérange pas dans votre méditation ?
 

-Pas du tout mon ami, je suis en retraite spirituelle car dans ce territoire le bon sens ne veut décidément pas prendre sa place. Tous ces gens de la Factory nageant dans la cupidité, le déni et le mensonge recevront au visage l'incompétence de leurs actes et devront répondre tôt ou tard à la justice morale de l'histoire et le châtiment de Mère Nature sera dépourvu de la moindre empathie dans son verdict. Ainsi les ânes qui se prenaient pour des chevaux de course resteront que de simples bourricots dans la mémoire collective.
 

-Bon pour se détendre un peu, je te propose de jouer ensemble. J'ai découvert l'IA, fascinant et très inquiétant alors je te montre une photo et tu la commentes


-Ah ah ah!! «Crème anti-rides, Foufou» (alias Yves Foulon le maire d'Arcachon et président du SIBA(syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon) l'homme qui s'est autoproclamé empereur de son royaume imaginaire… l'Arcachonie. Il ne supporte pas la contradiction, préférant les flagorneries bourgeoises de son électorat. Il tient son petit monde par des dossiers non avouables sur les personnes de son réseau qui lui assurent une certaine longévité dans la reconduction de ses mandats. Attention tout de même, la politique ne fait pas bon ménage avec la justice et les boulets qui traînent à son pied deviennent de plus en plus lourds. En un mot… irrécupérable.
 

-Ah ah!! Notre ami «Pluto» (alias Patrick Davet le maire de La Teste de Buch), le roi du camping et des magouilles qui vont avec. La photo résume bien le bonhomme, tout juste bon à faire griller les saucisses en criant à ses administrés «Alors on n'attend pas Patrick.»
 

-Ah «la Queen gujanaise... la Baleine» (alias Marie Hélène des Esgaulx la maire de Gujan Mestras), la grande argentière de la Factory qui sait aussi bien jongler et encaisser l'argent public que le meilleur joueur de bonneteau sur le Trocadéro. On sent bien que la dame est en fin de règne qu'elle n'a plus trop la niaque surtout avec les affaires et les scandales qui éclatent sur le bassin d'Arcachon. Alors après s'être largement engraissée avec les cumuls de ses mandats politiques, elle devrait refiler la patate chaude à son dévoué serviteur «Flipper le grand dadais» (alias Xavier Paris son adjoint) qui va peut être avoir l'occasion d'espérer atteindre l'orgasme de son avènement au sacre suprême lors des prochaines élections municipales.
 

- «La princesse aux dents longues»... (alias Karine Desmoulin maire du Teich) Cet accoutrement lui va comme un gant. Avec elle tu ne sais pas sur quel pied danser. Biberonné à l'école de «la Pantoufle»(alias François Déluga l'ancien maire) elle maîtrise désormais l'art du retournement de veste et son féroce appétit du pouvoir en fait une redoutable adversaire qui peut te faire un grand sourire en tenant un couteau dans le dos.
 

-Ah ah ah !... «le Béguey»... Notre petit coq gascon...(alias Bruno Lafon maire de Facture Biganos) Il serait tellement heureux au milieu de sa forêt avec ses moutons, ça lui ressemble tellement. Le pauvre bougre il croyait tellement fort à se faire une place au soleil que sa traîtrise à l'élection sénatoriale l'a propulsé au rang de modeste faire-valoir. En fourguant à la smurfit les pins des forêts de ses collègues dont il est le président, il a pu urbaniser son centre-ville en le bétonnant outrageusement de cages à lapins qui devraient avec le temps devenir les quartiers Nord du bassin d'Arcachon. La cellulose lui colle tellement à la peau qu'il n'aura aucun mal à trouver un poste de responsable de matière première à la multinationale. Un adischatz serait une sortie honorable.
 

- «La Ségolène des esteys»...(alias Nathalie le Yondre maire d'Audenge) Tu sais que cette dame a été socialiste, mais son allégeance au seigneur arcachonnais a transformé son âme comme si Jean Jaurès était devenu le plus grand dealer de crack de Carmaux et que son incompétence à vouloir se prendre pour la reine du BTP dans sa ville lui a mis beaucoup de plomb dans l'aile. En oubliant volontairement ou pas les lois d'urbanisme existantes, beaucoup de ses administrés n'ont pas oublié ses dérapages.Camoufler l'ardoise et partir sans payer est une solution envisageable pour lui permettre de quitter la mairie par la petite porte.
 

- «Marine Morano»... J'ai beaucoup plus de respect pour la seiche que pour cette dame puis son sobriquet résume à lui seul la synthèse de sa personne. Pour la Factory du bassin d'Arcachon c'est une recrue asservie à la cause pour défendre la moindre idée à la con et dans ce domaine elle excelle vraiment. L'encre de seiche est difficile à faire partir sur les mains alors à force d'avoir les mains sales on lui a attribué le titre de Miss turlutte. (la turlutte est le leurre pour attraper la seiche, ne pas y voir une ambiguïté sexiste) Puisque dieu ne lui sera d'aucun secours, une mise en retraite spirituelle à la Bénédictine serait la bienvenue.

-Ah ah ah! Sa métamorphose en «Droopy» (alias Jean Yves Rosazza maire d'Andernos)est saisissante. En voilà un que l'on n'a pas vu venir. Avec son air débonnaire son «don't worry, be happy» il a réussi à enfumer la populace et éloigner les réfractaires. Les divisions parcellaires c'est son domaine, les arbres tronçonnés, il s'en fout mais sa dissidence affichée contre l'empereur Foufou s'est très vite liquéfiée pour vite rentrer dans les clous de la Factory du bassin d'Arcachon afin de quémander des millions d'euros à droite à gauche, piochés dans la poche du contribuable pour le financement de ses projets. Même en vendant son âme au diable, il te dira «don't worry, be happy» Sauf que cette réplique est devenue de plus en plus indigeste aux autochtones. J'ai eu beau lui tirer les oreilles mais rien n'y fait. A force de se vouloir et paraître comme un maire sans étiquette, désormais il en possède une dans le dos comme un poisson d'avril, celle de la Factory du bassin d'Arcachon.

-Ah notre novice fougueux! Notre «Jack Lang du bassin»(alias Xavier Daney) A force de vouloir imposer la culture et l'esprit républicain à ses administrés, il a vidé la caisse de sa ville en oubliant que le social faisait parti aussi de sa fonction. Voyant que certains membres de la Factory se goinfraient facilement, petit à petit il commence à appliquer leurs méthodes pour la course aux pépettes. Il aboie davantage, il caresse dans le sens du poil les bonnes personnes. Résultat peu fluctuant pour l'instant et il va devoir vite trouver le besoin de convaincre en enterrant son ambition de faire venir les Rolling Stones sur l'esplanade d'Arès.

-Oh oh «Le dentiste»! (alias Philippe de Gonneville maire de Lège Cap Ferret) le bonhomme suit à la lettre les habitudes et bidouillages de son prédécesseur «Don Saluste»(alias Michel Sammarcelli l'ancien maire) en préparant des salades limite digestes à la sauce ferretcapienne pour le petit peuple tout en bichonnant les énormes gourmandasses qui gravitent au bout de la presqu'île afin que l'indice CF (cap-ferret) dépasse celui du CAC 40. Les casseroles s'accrochent à ses pieds mais l'appel pour une dent en or est beaucoup trop fort.

 

-Bon je crois bien que tu as fait le tour et tu n'as pas été tendre avec les membres de Factory du bassin d'Arcachon.

 

-Te moque pas de moi car tu n'en penses pas moins. Tu sais que ces personnes n'ont aucun bons sens, aucune vision sur le long terme. Les faits et le constat sont là devant nos yeux et complètement indiscutable. La Factory est un énorme serpent affamé par l'argent qui essaye de se cacher dans la forêt pour du greenwashing, aveugle aux conséquences de leurs décisions mais leurs actions ont montré des incompétences à l'opinion publique, l'obligeant aujourd'hui à se manger la queue. Ce qui manque sur le bassin d'Arcachon, c'est que l’indignation ne touche pas assez les gens. Nous sommes trop peu à être indigné pour lutter mais ceux qui se joignent au combat arrivent à mettre une allumette dans la flamme de l'espoir. C'est une longue croisade, alors mon ami revêt ta tenue et en avant.

 

-Ok je l'enfile de suite.

Avant de sentir l'odeur de vacances et pour conclure ce billet, un article de sud ouest résume à un chouia près très bien l'état psychique de la Factory du bassin d'Arcachon.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/assainissement-du-bassin-d-arcachon-le-siba-demande-a-l-etat-de-clarifier-les-circonstances-exceptionnelles-24993598.php

En gros, pour se dédouaner et ne pas paraître coupable de la crise sanitaire de décembre 2023 face à l'opinion publique, le SIBA demande à l'état de clarifier un texte que les élus ont eux même pondu. On frôle l'absurde que Raymond Devos aurait apprécié. Le nouveau slogan du SIBA «Avec la Gabegie, va L'absurdité»

 

Allez bonnes vacances quand même, détendez vous sur la plage à Andernos les bains

Non même pas en rêve...Profitez quand même de celle de dessous. C'est moins glamour mais l'eau est aussi chaude. Attention il y a un peu de vase.

 

8 juin 2025

IL FAUT TOURNER LA PAGE

 

C'est une demande de signature pour une pétition arrivée dans ma boîte mail qui a éveillé ma curiosité et qui a réussi non pas à me mettre en colère mais à m'agacer un tantinet. Rien que le titre à lui seul ne présageait rien de bon pour mon humeur.

«Non à la privatisation de la pointe»

Et voilà… la mascarade recommence. Des cowboys haineux veulent continuer d’embêter le vieil indien de la pointe du Cap Ferret Benoît Bartherotte.

Nous, signataires de cette pétition, refusons fermement toute tentative de privatisation ou de restriction d'accès à la plage de la Pointe, un espace naturel qui appartient à tous.

Le ton est donné avec l'intention apparemment de taper fort. S'il est exact que cet espace naturel appartient à tous, il a été fermé au public par les services de l'état pour sa dangerosité donc cela ne peut pas être une tentative de privatisation ni une restriction d'accès mais tout simplement une décision sécuritaire.

Depuis plus de dix ans, un arrêté préfectoral interdit l'accès à la plage de la Pointe, officiellement pour des raisons de sécurité. Pourtant, aucun danger manifeste n'a jamais été démontré.

Dire qu'aucun danger manifeste n'a jamais été démontré est d'une mauvaise foi aussi risible que maintenir de dire qu'il fait nuit en plein jour.

Pas de falaise instable, pas de phénomène d'érosion spécifique : la dune est en pente douce, loin des vagues, et le site ne présente aucune menace apparente pour les visiteurs.

C'est vrai le site présente une image idyllique ou il semble qu'aucune menace apparente ne pourrait inquiéter les visiteurs. A Vaison la Romaine, l'Ouvèze est une petite rivière idyllique dans un cadre bucolique, parfois presque à sec, sans aucune menace apparente et pourtant la terrible catastrophe est toujours dans les esprits.

Pourtant, les visiteurs regardent un bout de plage à travers des ganivelles.

Effectivement c’est une frustration pour les visiteurs mais en s'écartant un peu le plaisir devrait vite revenir.

Cette interdiction prolongée interroge, d'autant qu'aucune étude publique n'a été fournie pour justifier le maintien de cette mesure.

Ce n'est plus de la mauvaise foi mais de la méchanceté non fondée et gratuite.

L'implantation récente du projet du Mirador, propriété de la société Carpe Diem renforce les soupçons de passe-droits.

Limite diffamatoire et c'est quand même 6 millions d'euros pour RENATURER un site. Il faudrait lire le projet avant d'avoir des soupçons.

Aucun permis affiché, des travaux visibles, des prélèvements de sable issus du Domaine Public Maritime, sans autorisations affichées, et une occupation du domaine public sans clarté juridique.

Il faudrait quand même vérifier vos sources et étudier les dossiers. Du Trump pur jus, de la fake news sauce ferretcapienne.

Nous exigeons :

- Le rétablissement immédiat de l'accès public à la plage de la Pointe ;

- La transparence sur les autorisations liées au Mirador ;

- La fin des privilèges privés sur des biens communs ;

- Le respect strict des lois littorales et du Domaine Public Maritime.

Cette plage est un bien commun. Elle n'a pas vocation à devenir un jardin privé pour quelques-uns.

Signez pour défendre l'égalité d'accès, la loi, et le respect du littoral.

Toutes ces exigences sont des bullshits dégueulasses qui n'ont pas lieu d'être. Il ne faut pas oublier que le site désigné comme bien commun n'est que le résultat de la digue et du musoir construits par Benoît Bartherotte et que sans tous ses travaux de consolidation d'Hortense à la pointe sans le moindre centime du contribuable, la plage lécherait les pieds du phare. C'est un fait, un constat approuvé et certifié alors vouloir le beurre et l'argent du beurre sans le cul de la crémière est tout bonnement Minable. On a le droit de ne pas aimer le bonhomme, de ne pas être d'accord avec ses idées et de les combattre mais dire des contrevérités devant l'évidence d'un fait d'une réalité établie pour attirer l'attention de l'opinion publique est la définition même du populisme.

Quand j'ai vu que la signataire de cette pétition était Anny Bey conseillère municipale dans l'opposition de la mairie de Lège Cap-Ferret, je n'ai pas été trop surpris. La dame n'est pas à son premier coup d'éclat et elle adore la castagne pour défendre tout et n'importe quoi avec parfois une franchise et une sincérité déconcertante capable de sortir la sulfateuse pour essayer de convaincre comme un soldat israélien à Gaza ou un soldat russe au Donbass. Sauf qu'à force d'aboyer les gens n'entendent plus le chien. Je la connais personnellement et je ne cherche pas à vouloir la caricaturer. J'essaie de comprendre. Vouloir à tout prix prendre la lumière en usant de stratège obsolète ne fait pas gagner les élections. Les causes à défendre ne manquent pas sur la presqu'île et les combattre en cherchant à les résoudre avant les prochaines élections municipales serait peut être un gage de légitimité pour briller mais pour cela il faut savoir tourner la page...et laisser en paix le vieil indien de la pointe.

 

 

1 juin 2025

COMPTE A REBOURS

photo Guillaume Bonnaud/SO

 

Le quotidien Sud-Ouest a sorti l'artillerie lourde pour glorifier la ville d'Andernos les bains avec une série d'articles d'une propagande vaselineuse. Je vous laisse le soin de vous informer et de vous faire un avis en lisant les articles sur le net mais étant un vieil indigène de la cité balnéaire depuis six générations c'est avec un regard circonspect que j'en ai pris connaissance, en les binge watching comme une série sur Netflix. Je ne retiens pratiquement rien de cette ode gratifiante pour justifier la flambée des prix d'une douceur de vie toujours existante si on ne regarde pas derrière le miroir. La métamorphose de la ville nécessaire, exécutée par la mairie en place a l'air de répondre à l'air du temps pour le monde des nouveaux arrivants afin de satisfaire les hordes de retraités aisés ainsi qu'une gentrification de cadres supérieurs et leur marmaille. Je laisse de côté les flagorneries et le copinage dans la teneur des articles pour retenir l'honnêteté rare d'Axel Boudard qui résume à lui seul l'avenir de l'ostréiculture en profitant allègrement du tourisme pour développer le business de la dégustation tout en ne se prenant pas pour un ostréiculteur mais «chef d'entreprise ostréicole». Une ère nouvelle avec laquelle il faut jongler. A noter aussi quelques nouvelles de «Phiphi 1er» alias Philippe Pérusat l'ancien maire qui banni après sa défaite électorale semble ronger sa nostalgie d'antan dans un oubli peu reconnaissant. Hélas pour lui, la rancune du vainqueur est tenace. Je regrette que l'envers du décor n'a pas inspiré les journalistes en omettant de parler de l'urbanisme outrancier, de l'artificialisation excessif des sols, du réseau des eaux usées totalement obsolète sans oublier celui des eaux de pluie devenu pourvoyeur d'Escherichia Coli avec l'approbation de «Droopy» alias Jean Yves Rosazza le maire qui a signé l'accord collectif pour déverser la merde dans la forêt en cas de pluie exceptionnelle, l'envasement accéléré des ports, des esteys et de la plage anéantissant toute la biodiversité d'un écosystème au bord de la rupture. C'est sur, ces arguments ne sont pas glamour ni vendeur et pourtant sans eux ...c'est toute une âme qui disparaît.
 

Ps: Heureusement la justice a suspendu les arrêtés préfectoraux autorisant le droit de polluer que le SIBA et tous les maires du territoire voulaient pour s'exonérer de leur responsabilité. Rien n'est gagné mais tous ceux qui se battent sans relâche pour la sauvegarde du bassin, c'est quand même une petite victoire qui donne de l'air pur à l'avenir.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/rejet-des-eaux-usees-dans-le-bassin-d-arcachon-la-justice-suspend-les-arretes-prefectoraux-24524327.php

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«Son Altesse sérénissime crème antirides» alias Yves Foulon le maire d'Arcachon vient de voir enfin son rêve se réaliser en obtenant son Palace 5 étoiles sur le front de mer pouvant désormais rivaliser avec Cannes, Nice ou Biarritz. Christophe San José patron du groupe porteur du projet, tout ému à l'inauguration s'avança parmi les invités et les piques assiettes pour prononcer ce discours:
 

«-Mes amis, nous sommes enfin réunis pour l'inauguration du tout premier Palace 5 étoiles d'Arcachon. Que le chemin fut long. Que de péripéties qui ont fait... tant de vagues( et pas que sur l'eau !) pour ce fabuleux hôtel des vagues, n'est ce pas ?Ha ha ha! Ce cube de luxe, posé au milieu des vieilles pierres arcachonnaises, aussi visionnaire et parfois un peu flippant que HAL dans 2001 l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, nous le devons en grande partie à ce petit monsieur, «Foufou l'homme au clés d'or»... et au 23 patates que j'ai dû sortir de ma poche. Ha ha ha ! Un établissement de ce standing se doit de posséder dans ses rangs un homme d'un tel calibre, ou chaque client peut lui demander de rendre possible l'impossible. Une demande de permis de construire un peu foireuse et hop il devient blanc comme neige moyennant il va de soi, de savoir laisser le généreux pourboire à la hauteur de la demande. Foufou applique la loi des trois singes alors nous pouvons déclarer sans tarder. L'hôtel des vagues est officiellement ouvert. Hip hip hip.. hourra ! »
 

Ps: pour information, deux recours en justice sont encore en cours et quel que soit les décisions, Son altesse sérénissime peut frétiller son postérieur comme un coq en pâte.
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Dans plusieurs de mes billets je vous ai montré mon admiration sans bornes pour cet homme, un mentor qui au fil du temps a su éveiller ma conscience par les contrastes saisissants de ses photographies noir et blanc remplies d'humanité. Toutes les secondes figées projetant en pleine lumière les faiblesses de l'âme ont fait disparaître sa foi en l'homme pour retrouver la vie et l'espoir en se réfugiant dans la matrice universelle, mère de tous, la nature. Sebastião Salgado vient de nous quitter sans un bruit au milieu de sa forêt qu'il a fait revivre comme un dernier message pour dire que tout est encore possible. Bon vent à vous Monsieur et merci.

https://www.arte.tv/fr/videos/127195-000-A/genesis-de-sebastiao-salgado/

 

14 mai 2025

O RAGE O DESESPOIR...

 

Quand je suis rentré dans mes pénates j'avais de l'amertume et de la déception au fond de moi. Sûrement avais je pensé naïvement que la flamme de prise de conscience de la dégradation environnementale responsable de beaucoup de maux du bassin d'Arcachon allait faire craquer l'allumette, mais je compris très vite que ce ne serait pas le cas. Effectivement nous n'étions pas très nombreux. Environ plus d'une centaine de personne dont la plupart membres d'association environnementale et citoyenne prêchant pour leur paroisse avec des slogans de vérité dans une ambiance de kermesse. Les revendications salutaires et justes pouvaient paraître caricaturales et un peu foutraques aux yeux des badauds et touristes quelque peu surpris mais totalement indifférents. Si un tel événement peut être perçu comme inutile, il a l'honnêteté de dire la vérité et je préfère être peu nombreux en la criant haut et fort que d'écouter sans rien faire la propagande totalement irresponsable et mensongère de la Factory du bassin d'Arcachon.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/defile-a-arcachon-contre-les-rejets-en-mer-non-aux-projets-futuricides-et-a-la-cannibalisation-du-bassin-24380868.php

Désormais le tribunal administratif de Bordeaux devra se prononcer prochainement contre les recours s'opposant au droit de polluer, en espérant que le bon sens et la raison l'emportent face aux puissances obscures politiciennes pour l'écosystème d'abord et pour la communauté ensuite. Alors ceux qui se taisent et qui critiquent nous dirons peut être merci un jour. Je croise les doigts.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/on-s-oppose-a-un-droit-a-polluer-le-dossier-des-eaux-usees-du-bassin-d-arcachon-au-tribunal-administratif-de-bordeaux-24411715.php


Décidément c'est en lisant un article du Monde sur la famine et la situation à Gaza, que mon moral s'est enfoncé un peu plus. L'indifférence face à un génocide qui se prépare me tord les tripes et peu après je tombe sur cet article de Sud Ouest qui m'achève littéralement.

https://www.sudouest.fr/gironde/arcachon/video-arcachon-et-en-deux-minutes-les-17-000-huitres-offertes-pour-la-plage-aux-ecrivains-ont-ete-avalees-24272646.php


Alors je suis parti marcher au bord de l'océan ,laissant le vent et les embruns agir sur mes pensées pour effacer la mélancolie profonde de l'horizon.

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