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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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8 octobre 2024

SUR UN MALENTENDU...

 

En Arcachonie le peuple Oystérien tente de survivre dans une indifférence pathologique des nouveaux autochtones fraîchement arrivés sur le territoire ou les anciens indigènes avaient décidé de leur offrir un asile merveilleux pour prospérer harmonieusement afin de leurs apporter un supplément d'âme utile à la vie. Une cohabitation réciproque que chacun s'obstinait à entretenir pour assurer un bien être commun. Ces invertébrés passaient leur journée à filtrer l'eau pour se procurer une alimentation saine et grossir sous le regard d'un hippocampe dansant au milieu des zostères ondulantes et sous l’œil gourmand d'une daurade maligne. La main de l'homme s'efforçait de les façonner au grès des saisons et leur labeur permettait d'embellir les tables gastronomiques ou d'égayer les fêtes de fin d'année en famille. Dans les années 70 les sirènes de la cupidité ont fait naufrage sur l'Île aux oiseaux et leurs chants firent sortir des crabes de leur crassat pour aller conquérir les mairies afin de répondre aux louanges des belles pour qu'ils puissent se reproduire en ayant une main mise absolue sur le territoire et diffuser des paroles rassurantes aux «Ulysse» travailleurs de la mer. Au fil des décennies les crabes grossirent très vite en s’embourgeoisant reléguant le peuple Oystérien à un simple produit de propagande pour attirer les gogos. Le béton coulait à flots pour vouloir offrir un petit coin de paradis aux comptes en banque bien garnis et les gourmandasses promoteurs, le Ferrasse , le Pichet envahirent les eaux du bassin d'Arcachon pour faire fuir la royale. Petit à petit la lagune à marée, terre des Oystériens commençait à changer de couleur. Les zostères commencèrent à manger les pissenlits par la racine et la turbidité naissante rendit aveugle tous les hippocampes. Comme le peuple déclinait sérieusement, les crabes devenus riches seigneurs décidèrent un repeuplement avec des migrants irlandais, japonais, portugais et d'autres modifiés génétiquement pour qu'ils soient encore plus rentable. Une petite poudre aux yeux pour rassurer les heureux nouveaux propriétaires tout en continuant d'assouvir leur appétit en dénigrant toutes idées de bon sens et reléguant la sauvegarde environnementale en un simple slogan de greenwashing. Quand ces nababs sont pris la main dans le sac d'un conflit d’intérêt ou d'écocide, ils utilisent le seul vocabulaire enseigné à la Factory du bassin d'Arcachon, le:

«-C'est pas nous...c'est pas nous»

Un gardien du temple a bien était ordonné pour essayer de défendre ce peuple. Le «Ché Labanos» alias Olivier Laban président des ostréiculteurs Arcachon-Aquitaine  obéit uniquement aux ordres de la Factory. A chaque problème écologique il reste la plupart du temps caché dans sa tanière à compter ses pépettes en poussant un petit grognement:

«-Fric ..Fric»

Pour l'en faire sortir il faut dire «Pognon ..pognon» tendre un micro et allumer la caméra BFM TV.

Leur mégalomanie a atteint son paroxysme en voulant légaliser le déversement du trop plein de merde des eaux usées directement dans la nature. Pour sa défense, le peuple Oystérien a décidé de systématiquement copiner avec madame Escherichia Coli pour tordre les boyaux aux enfoirés qui prennent une telle décision. Le bassin d'Arcachon devient aussi crade qu'une cuvette de chiotte aux fêtes de Bayonne mais tant que l'odeur n'arrive pas aux narines des habitants, il va falloir du temps pour tirer la chasse afin que le navire de la Factory puisse rejoindre les forêts nauséabondes des alentours. «Le Ché Labanos» se prend soudainement pour le Stéphane Bern local, espérant redonner espoir au peuple Oystérien en lançant le Ticket d'or promettant d'hypothétiques cadeaux à ceux qui le trouveront en achetant une bourriche d’huîtres. Une pleine page promotionnelle dans le quotidien Sud ouest ou l'hypocrisie du bonhomme résonne comme le glas du clocher de l'église:

«Comme nous aimons l’huître, nous la cultivons. Il faut trois à cinq années, de soins et de travaux, pour mener le naissain vers une huître de taille commerciale. Avant cela, le travail de l’huître est dicté par le rythme des saisons. Température, pluie, ensoleillement, apports d'eau douce, salinité, interactions avec les eaux océaniques, autant de paramètres qui donnent leurs richesses aux terroirs des huîtres de notre lagune à marée. Le métier d'ostréiculteur s'exerce avec une passion chevillée au corps et mise chaque jour, à l'épreuve face aux caprices de la météorologie et dans la rudesse de certains travaux. Au rythme des marées, dans la relation qui s'établit entre l'homme et le bassin, l'ostréiculteur s'épanouit dans le métier qu'il s'est choisi. En pleine liberté. Outre de réelles capacités physiques, le métiers d'ostréiculteur requiert de sérieuses compétences en termes d'organisation de travail, de gestion d'entreprise, de relations commerciales et de capacités d'anticipation.» (Fric..fric)

Ces contrevérités et mensonges ne donneront aucun espoir au peuple Oystérien. La seule solution est de chasser tous les gros crabes des instances, les broyer finement pour en faire une soupe que l'on jettera dans l'évier afin que le bon sens revienne pour donner l'espoir de créer une potion magique qui pourrait sauvegarder le bassin d'Arcachon, le peuple Oystérien et sauver notre identité.

Le navire de la Factory du bassin d'Arcachon commence à avoir de sérieux trous dans la coque et les membres de l'équipage encore fidèles au capitaine ont de plus en plus de mal à écoper les avaries pour rester à flot aux yeux de l'opinion publique.

A Audenge, à défaut d'aller dans la forêt pour avoir les pieds dans la merde «La Ségolène des Esteys» alias Nathalie le Yondre la maire se retrouve embourbée jusqu'au cou par la condescendance de son incompétence. La justice vient de lui donner tort lui demandant de rembourser près de 800 000 euros au plaignant appliquant les adages «donner c'est donner, reprendre c'est voler» et «Nul n'est censé ignorer la loi». Pour ne pas perdre la face la dame frustrée a ouvert son manuel de la Factory pour crier haut et fort le fameux «C'est pas nous… c'est pas nous» faisant appel de la décision du tribunal pour éviter toute jurisprudence et essayant même de culpabiliser la victime en faisant croire à ses administrés qu'ils devront payer la douloureuse de ses erreurs. Le culot lui monte aux oreilles car il est à espérer que la mairie soit assurer pour ce genre d'affaire justement pour protéger le contribuable. Sa présentation a un nouveau mandat semble bien compromis mais avec la Factory rien n'est impossible.

Toutes les infos:https://www.facebook.com/audengecitoyenne/

Après les crises sanitaires ayant entraînées un chaos clivant sans précédent dans toutes les instances gouvernantes du bassin d'Arcachon, «La Queen Gujanaise La Baleine» alias Marie Hélène des Esgaulx la maire de Gujan Mestras est enfin sortie de sa retraite méditative et silencieuse à l'abbaye «des sœurs joyeuses» pour lors du dernier conseil municipal défendre du bout des lèvres , le droit de polluer demandé par le SIBA(dont elle est la vice présidente) se justifiant avec le «C'est pas nous...c'est pas nous» mais c'est un problème de communication interne.

https://www.sudouest.fr/gironde/gujan-mestras/deversement-des-eaux-usees-dans-le-bassin-d-arcachon-pour-la-maire-de-gujan-mestras-il-n-y-a-pas-de-permis-de-polluer-21652617.php

 

Sa disparition si soudaine a touché beaucoup d'entre nous et les répliques cultes de ce bel acteur, artiste, réalisateur, scénariste résonneront encore pendant très longtemps.

Bon vent Monsieur Michel blanc.

 

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