DANS LA SEMOULE JUSQU'AUX OREILLES
"P'tit Tinou"alias Étienne Guyot préfet de la région Nouvelle Aquitaine qui ne sait pas lire les dossiers sensibles tout en étant allergique à ceux traitant l'urbanisation mais qui dit AMEN à toutes les paroles, les décisions de son "Altesse sérénissime crème antirides" alias Yves Foulon le maire d'Arcachon et président du SIBA (syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon) va devoir prendre ses corones pour les mettre à son cou afin que le bon sens lui remplisse le caisson. Le nouveau sous-préfet "Loulou" alias Jean-Louis Aymat fraîchement débarqué de Mantes-la-Jolie qui vient d'être intronisé en grande pompe avec des paillettes pleins les yeux par la Factory du bassin d'Arcachon et après s'être goinfré dans le somptueux buffet en écoutant les roucoulades de son entourage ambiant il est fort probable que ce nouvel arrivant ne comprenne pas de suite tous les rouages des arnaques et filouteries qui attendent sur son bureau. En effet, un Énorme Scandale vient d'apparaître sur le bassin d'Arcachon et les conséquences pourrait être désastreuses pour la biodiversité et tous les habitants de ce territoire. Son "Altesse sérénissime Crème antirides" qui a reçu le "Calimero d'or" pour sa gestion des eaux usées ayant entraînée la crise sanitaire de décembre 2023, devrait être décoré de "La Grande Croix du Minablas" pour vouloir se dédouaner de ses actes face à l'état tout en voulant légaliser la continuité de vouloir déverser le trop-plein des égouts dans la nature en prévision des pluies diluviennes à venir. Il faut rappeler que ce monsieur a plusieurs plaintes sur la tronche portant sur l'environnement dont une pour écocide quand même, presque autant à un degré moindre que son ami Nicolas Sarkozy. Il serait trop facile de taper et d'accabler le maire d'Arcachon en omettant le silence de toutes les instances, de tous les maires, de tous les collaborateurs qui ferment les yeux sans même oser porter une protestation. Que dire du PNM (Parc naturel marin) dont "Pimpin" alias Cédric Pain le président et maire de Mios qui préfère botter en touche prétextant faire une étude approfondie de ce dossier de 135 pages avant de donner son avis alors que la charge de cet organisme est de protéger, sauvegarder la biodiversité. Existerait il la possibilité d'établir une motion de défiance pour pousser le seigneur arcachonnais à la démission de son poste de président car ses dénis et ses mensonges deviennent tellement évidents qu'ils augmentent la difficulté de les accepter pour les rendre finalement inacceptables. Une enveloppe de 11 millions d'euros a bien été versé pour agir et remédier aux problèmes mais ils ont dû sûrement ruisseler quelque part je ne sais où. Comme à son habitude, "Le Ché Labanos" alias Olivier Laban le président des ostréiculteurs est resté caché dans sa tanière en balançant juste quelques communiqués pour signifier son désaccord sans trop s'épancher sur la responsabilité du SIBA. Ce qui est en train de se passer sur le bassin d'Arcachon est une honte absolue et elle ne doit être acceptée en aucuns cas. Nous sommes tous concernés sans exception et nous devons agir pour contrer les projets néfastes à notre environnement. La mégalomanie de ce seigneur doit cesser et ses inepties teintées d'incompétence ne peuvent plus répondre qu'à son seul profit afin que le bon sens essaye de retrouver un chemin pour imposer des faits et des actes pour le bien être de la communauté du bassin d'Arcachon et de ceux qui la découvrent. On ne peut plus se taire car ce serait donner raison. En tant que citoyen nous devons crier haut et fort notre colère, notre désaccord. Désormais il est temps de bouger et agir. Sinon… ne venez surtout pas pleurer.
Il y a plus d'une trentaine d'années, j'étais au Sénégal et je devais rejoindre la maison d'un ami qui était reparti en métropole avec sa femme, dans un petit village de pêcheurs à environ 80 kms de Dakar dont la cousine prévenue attendait ma venue. Je louais une moto dans un pseudo garage bordélique ou s'entassaient quelques belles mobylettes Peugeot de la belle époque fraîchement retapées. La bécane était une vieille Honda CB des années 70 ou seules les lettres de la marque sur le réservoir semblaient d'origine. Elle démarra du premier coup mais la fiabilité du moteur ne me rassurait pas trop.
«- tu as le plein mais ne roule pas trop vite. Reste sur la route et ne prend pas les pistes… au cas ou.» me disait le loueur avec un grand sourire.
Au bout de trente bornes sur un bitume défoncé, j'avançais péniblement à 30 kms/h sous un soleil de plomb. J'étais en nage et la jauge à essence seule rescapée du compteur cassé descendait à vue d’œil. Un village attira mon attention. Quelques cases ci et là ou deux chiens errants et quelques chèvres paradaient dans le décor mais sous un énorme baobab, un groupe de personnes étaient réunis dans l'ombre. Un vieux griot assis sur une chaise en plastique parlait à l'assistance dans un dialecte inconnu dont je ne pipais pas un mot. L'homme me fit signe de m’asseoir et ce fut un enchantement d’observer les yeux des gamins pendus à ses paroles, à entendre leurs rires, de voir les sourires d'une femme qui allaitait au sein son gamin et celui d'une vieille dame qui filait de la laine en dodelinant de la tête. En quelques secondes, tous ces gens se levaient comme une volée de moineaux pour retourner vaquer à leur occupation. Le griot fixa mon regard avant de s'allumer un mégot pour le coincer entre les deux chicots qui lui restaient puis il me tendit son Keffieh blanc.
«- Ici le soleil tape dur...tiens garde le, me disait il dans un français impeccable...au cas ou….»
C'est en apprenant sa disparition, avec un gros pincement au cœur que ce souvenir est revenu dans ma mémoire. Didier Roustan était un griot du football. Une personne passionné et passionnante, toujours bienveillante qui savait raconter les histoires en ayant toujours cette fausse dilettante qui lui permettait de rester libre dans ces pensées. Son dieu était Maradona, son roi Pelé. Nostalgique du jeu du siècle dernier sans jamais être réac, sage et juste dans celui d'aujourd'hui il offrait un regard différent comme sa marque de fabrique amenant un respect presque absolu de toute la profession. Dans sa tombe on a du déposé le maillot de Diego...au cas ou…
Bon vent Monsieur Didier Roustan.