ET UNE BOUGIE DE PLUS
Et une bougie de plus sur le gâteau.Le cri de la Bernache fête sa treizième année d'existence et si j'ai déjà remercié mes abonnés pour la confiance qu'ils m'accordent, je n'oublie pas les trolls, les haineux et les opposants qui en m'invectivant, en m'insultant et en ouvrant le débat quelques fois me poussent à vouloir continuer à poster des billets rien que pour les emmerder. Heureusement, ils sont quand même peu nombreux préférant le plus souvent rester dans l'anonymat avec une adresse mail bidon. Donc en cette nouvelle année qui débute, il serait bien de faire le vœux de voir la «Factory du bassin d'Arcachon» se fissurer largement pour essayer de remettre un peu d'ordre et de légalité dans ses actes. De gros dossiers sont sur la table et certains pourraient bien mettre un grand coup de pied dans la fourmilière. Cette oligarchie est puissante, cassant beaucoup de sentinelle pour que la dissidence soit de moins en moins visible mais désormais depuis toutes ces années, je connais parfaitement son fonctionnement et les rouages qui la composent. J’utilise la satire pour montrer les travers de ce petit monde qui se dit bien propre en profitant allégrement des largesses du système et pour que leurs bassesses soient mises en lumière dans ce style d'écriture. Chaque information distillée dans le blog est soigneusement contrôlée et vérifiée. Je suis feignant mais je bosse quand même. Les seigneurs, les barons de ce territoire et l'air du temps en général fournissent tellement de matière qu'il m'est difficile de rester silencieux. Mon but n'est pas de convaincre mais d'ouvrir les yeux sur le temps qui passe. Bonne Année 2023.
Si j'exprime mon plus grand respect et que je partage la peine de millions de gens pour ce fabuleux n°10 le roi Pelé pour qui le football était avant tout un jeu pouvant donner de la joie et lier des peuples, je voudrais rendre hommage à Italio Bettiol qui a enchanté mon âme de gamin en créant Chapi Chapo. Deux petites marionnettes au chapeau large dans un décor minimaliste de cubes colorés qui devaient résoudre des petits problèmes. Des épisodes de bric et de broc que j'ai pris plaisir à montrer à mes enfants et dont la musique du générique de François de Roubaix hantera toujours mon esprit. Bon vent à vous deux.
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Je vous ai parlé plusieurs fois de mon photographe préféré Sebastiao Sagaldo. En 2014 son fils et Wim Wenders ont réalisé un film documentaire sur son oeuvre et sa vie au travers de clichés noir et blanc d'une puissance incroyable. Malgré de multiples récompenses dont un prix à Cannes et un César en 2015, je viens de le découvrir et après son visionnage j'étais quelque peu bouleversé par sa limpide définition de l'humanité ou le beau se mélange dans la laideur et la cruauté dans l'espoir. Absolument remarquable et même si quelques images sont difficiles à regarder c'est la vie qui triomphe.
Disponible actuellement sur Netflix.