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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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18 octobre 2020

QUE DU BRUTAL...

ed bernache

L'été indien a tiré sa révérence comme un malpropre en coupant le thermomètre en deux du jour au lendemain puis les seaux d'eau sur la tronche nous ont signifié l'arrivée de l'automne et Alex nous a mijoté une petite tempête hivernale précoce comme un avant goût du changement climatique. Fini les tongs et le short, vive les bottes et le polaire. C'est raide, mais les ceps d'une superbe qualité sont présents en nombre et les bernaches sont de retour.

Les cris de  « Maman ! » lancés sur le tarmac effacent instantanément toutes les polémiques car l'acharnement de son fils et de sa famille pour obtenir sa libération suffit à maintenir le respect. Sophie Pétronin est libre, libre de faire ce qu 'elle décidera, libre de dire ce qu'elle pense... la raison importe peu. L'humanité qui flotte dans ses yeux est son unique rempart contre les travers du monde civilisé qu'elle retrouve ou les haineux cherchent les motifs les plus brutaux pour décrédibiliser le mot liberté. Seulement après quatre années de captivité, Sophie Pétronin est et restera toujours libre comme un doigt d'honneur lancé aux biens pensants, alors longue vie à vous madame.

La deuxième vague de cette satanée saloperie covid oblige les populations à choisir l'adaptation pour éviter que les peurs ne les maîtrisent. Les gouvernements de chaque pays choisissent des stratégies pour faire front entraînant des incohérences, des incompréhensions légitimes et nécessaires mais il serait dommageable de les rendre populistes. Une solution viendra tôt ou tard mais fera elle avancer la cause des soignants qui pointent du doigt les effets du néolibéralisme qui pendant des décennies ont réduits les budgets des hôpitaux au profit de la rentabilité ? La santé comme l'éducation ne devraient pas avoir de prix car ils sont les garants de la démocratie. La nature ne cesse de nous montrer notre fragilité mais nous préférons regarder notre nombril en disant qu'il est urgent de protéger et sauver la planète. C'est une grave erreur de penser que le plus fort doit protéger le plus faible car dans ce cas présent, nous sommes les plus faibles par rapport à la nature qui quoique qu'il arrive continuera à exister sans nous. Donc c'est elle la plus forte et il est consternant de voir que l'âme humaine s'entête à ne pas l'admettre.

L’obscurantisme religieux est plus redoutable qu'une pandémie virale car vouloir imposer une idéologie par la force ou la terreur ne peut qu'amener le chaos. Des chapitres dans les livres d'histoire en regorgent longuement. L'islamisme qui utilise la barbarie pour sa propagande n'est pas l'islam. Les racines de ce mouvement se trouvent dans les actions politiques du monde occidental depuis les années 70 et à ce jour, c'est un arbre parmi les autres caché dans la forêt. Sauf qu'à l'inverse du covid, la solution pour le combattre n'existe pas ou plus et il faudra, ici aussi, apprendre à vivre avec, à s'adapter sans jamais montrer sa peur car la peur est l'eau qui fait grandir la plante. Apprendre à accepter l'horreur d'une décapitation pour mieux la refuser en prenant soin de ne surtout pas la banaliser afin que notre liberté de pensée puisse remplacer l'eau nourricière de cet arbre maléfique. Plus facile à dire qu'à faire, j'en conviens mais hélas nous sommes au point de non retour, alors prendre l'émotion et l'effroi de cet acte barbare comme une force pour montrer que nous sommes tous des Samuel Paty.

Les meilleurs scénaristes de Netflix auraient été incapables d'écrire une série aussi surréaliste que les quatre saisons passées à la maison blanche par Donald Trump et le bougre en redemande. Aujourd'hui le rêve américain n'a plus la même saveur ni la même définition et si le bonhomme orange est à la ramasse dans les sondages, cet immonde personnage n'est pas près de vouloir quitter son fauteuil aussi facilement. Les ventes d'armes explosent comme jamais à la veille des élections et en cas de défaite, il lui suffira de crier au scandale pour que les doigts se posent sur les gâchettes. Décidément cette élection sort de nulle-part avec du grand n'importe quoi et il est pratiquement impossible d'écrire un épilogue. Je souhaite sincèrement que l'Amérique saura tourner la page de cette imposture pour ne pas se retrouver à se bouffer quatre nouvelles saisons de « Bad Dream »

Sur le bassin d'Arcachon la ville d'Andernos les bains vient de détrôner Arcachon pour devenir la ville préférée des retraités.(source le Figaro) Étant moi même proche de la fin de ma vie professionnelle, je ne sais pas si il faut s'en réjouir et dire bravo. Si la métamorphose de la ville a été nécessaire, à la vue de l'anarchie urbanistique opérée pour accueillir les futurs nouveaux privilégiés je commence sérieusement à ressentir comme de très grosses inquiétudes avec des gouttes de sueur sur le front et comme tout le reste... c'est du brutal.

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Comment oublier de rendre hommage à un immense guitariste qu'était Eddie Van Halen. Alors puisque nous sommes dans le brutal, les riffs que crachaient sa guitare n'étaient que du bon son bien brutal, juste ce qu'il faut pour vous caresser les oreilles sans arracher les tympans. Bon vent Monsieur Van Halen.

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