EN PLEINE CONSCIENCE
Pas de surprise pour les élections des présidents des organismes intercommunautaires (COBAN-COBAS-SIBA) du bassin d'Arcachon que même le grand Patrick en rigole encore. La vieille droite du monde d'avant qui tire les manettes sur ce territoire depuis la nuit des temps va continuer à enjoliver leurs dénis pour le plus grand plaisir de leurs béni oui-oui qui ont mécaniquement remué leur tête de haut en bas pour se garder une place au soleil.
Si avec «Niniche ou Rantanplan» alias Jean Jacques Eroles l'ancien maire de La Teste de Buch nous avions assisté à un dressage technique pour savoir comment bien lécher les orteils de ses maîtres, le nouveau maire «Jamais deux sans trois» alias Patrick Davet vient de démontrer un surprenant rapide dressage en évaporant instantanément ses promesses électorales( ce qui fera plaisir à ceux qui ont voté pour lui) pour arriver à tirer sa langue jusqu'à titiller les parties intimes de ses nouveaux amis. J'ai donc décidé de lui affubler le nouveau sobriquet de «Pluto» l'ami fidèle de tous les Mickey. Il aura sûrement son nonos promis en récupérant la gestion du syndicat de la dune du pilat tout en renvoyant dans sa commune l'actuelle présidente « La Ségolène des esteys » alias Nathalie le Yondre la maire d'Audenge qui avait reçu cette friandise pour bons et loyaux services aux seigneurs, afin qu'elle puisse continuer à bolsanoriser son centre ville en coupant des arbres centenaires pour faire pousser une belle résidence senior et son parking souterrain qui va bien.
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En Arcachonie tout le monde le sait, pour que la soupe soit bonne il faut qu'un bon navet y flotte dedans.
Comme «le dentiste» alias Philippe de Gonneville maire de Lège Cap-Ferret qui a les dents longues mais que son bras est encore trop court pour entrer dans la danse, « Crème antirides » alias Yves Foulon maire d'Arcachon a décidé qu'il fallait une personne de son envergure pour gérer la plus grosse cash machine, le syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon(SIBA) car entre amis les décisions sont plus faciles à prendre.
Cependant tout au nord à Andernos les bains, dans cette ville ou tout semble ronronner, on aurait pu croire que pendant le confinement « Droopy » alias Jean Yves Rosazza le maire était caché dans sa cabane couché dans un hamac avec du Chico Buarqué dans les oreilles, sirotant des Mojitos en jetant de temps en temps un œil sur les affaires courantes de sa ville. Sauf qu'en secret il avait décidé de lire entièrement le manuel de méditation en pleine conscience de « Petit bambou ». C'est en apprenant la candidature du maire d'Arcachon pour le poste de président du SIBA qu'une vérité est apparue dans ses pensées. Il fallait enfin que quelqu'un envoie un coup de pied dans cette fourmilière pour remettre du bon sens dans cette gouvernance alors il décida de poser sa candidature. Le jour de d'élection, la queen gujanaise « La baleine » alias Marie Hélène des esgaulx défendit son meilleur ennemi arcachonnais avec sa gouaille politicienne quelque peu érodée mais toujours efficace pour ses admirateurs.
« - Il nous faut quelqu'un de solide, de compétent (qui sache bien avaler les couleuvres) et qui a l'habitude de gérer une collectivité.( qui sait régaler) Yves Foulon a été maire, conseiller général, président de la COBAS (président de l'amicale des poissons rouges) et député. Il a la capacité à rassembler, fédérer,(ses amis) c'est un homme de consensus(pour ses amis) et au SIBA, nous nous devons de collégialement(entre amis) régler les problèmes. »
La messe était dite, emballé c'est pesé, on passe à l'apéro. Mais Droopy leva le doigt pour présenter sa candidature et s'approcha à la barre pour lancer un discours tel un Dupont Moretti au summum de sa forme. Même la correspondante du journal Sud ouest pourtant habituée à servir la soupe aux barons fut totalement estomaquée par sa plaidoirie, titrant : Le discours de Jean Yves Rosazza, maire apolitique d'Andernos, fera date.
Et Droopy envoya du lourd, du très lourd :
« - Je réfute le fait que « l'on naisse maire » Elu en 2014 sans aucunes expériences politique, je gère une commune qui m'a réélu sans opposants face à moi. On peut prendre la mesure de la fonction, cela a été mon cas. Et je suis prêt aujourd'hui à assumer cette tâche sinon je ne serais pas candidat. J'assure ne rien ignorer des prévisions quand aux soutiens apportés. Je considère que la candidature d'Yves Foulon est la pire, la plus clivante, la plus politique et la plus éloignée de la politique du SIBA qui requiert un président d'humilité, de discrétion et d'ombre. Yves Foulon représente l’antithèse de ce que se doit être le président du SIBA. Alors au lieu de maugréer, je me présente. Il faut mettre un terme à certaines actions touristiques et arrêter de grandes messes coûteuses, définir avec clarté ce qu'est la marque B'A et éviter toute interférence avec l'agence de développement économique BA2E. La marque B'A n'est pas un réseau. Votez de manière sincère, le SIBA est tout sauf politique. »
Comme prévu « Crème antirides » fut élu confortablement mais surement avec une grosse amertume dans le gosier. En guise de réponse à son opposant l'affront qu'il venait de subir méritait bien une petite humiliation publique. En usant de sectarisme pour la distribution des postes de vice présidents il faudra trois tours de vote afin d'accorder la dernière place à Droopy comme on jette un bout de gras au chien qui te regarde, avant d'affirmer sans aucune ambiguïté que « la promotion touristique du bassin est un sujet majeur ». L'affaire est dans le sac, on a bien compris.
Oui la politique vient de remporter la présidence du SIBA mais cependant une vérité venait d'être mise en lumière donnant vraiment une victoire à la défaite. Je dois dire que cette prise de parole m'a surpris, mais agréablement surpris. Cela fait tellement longtemps que je dénonce les conflits d’intérêts, l'argent public gaspillé, les magouilles et arrangements entre amis comme le clientélisme. Le dernier exemple en date nous arrive de « La Baleine » qui applique au mieux sa devise « Qui m'aime, se régale ».
Une ancienne journaliste de France télévision Sophie Nény de retour à Gujan Mestras a ressenti la même émotion que Stéphane Bern devant les têtes couronnées en découvrant l'aura de la reine du territoire. Cette dernière extrêmement flattée par cette soudaine attention décida sur le champ de créer un poste de directrice en communication et information à la COBAS pour la récompenser. Une générosité sans limite, le plus haut poste de la fonction territoriale grade A, 4500 euros par mois voiture de fonction et contrat en béton pour un poste largement inutile à un tel organisme mais voté en catimini par ses amis de l'intercommunalité sans appel d'offre ni recrutement publics. La méritocratie n'existe pas en Arcachonie et la charte Anticor sert à lustrer leur rectum. Il faut donc croire que le curriculum vitae de Sophie Nény répondait pleinement à la fonction. Hélas... c’est la définition même du clientélisme et c'est illégal.
Alors avant de cloturer ce billet je voudrais juste avoir une petite pensée pour Gisèle Halimi qui vient de partir vers le ciel étoilé, car elle avait passé sa vie à combattre toutes sortes d'injustices amenant des progrès sociaux considérables comme en particulier sur le féminisme et surtout son "Ne vous résignez jamais" est ancré définitevement en moi. Bon vent madame.