DE LA BETAÏNE DANS L'ESTOMAC
L'élection présidentielle américaine vient de se dérouler et il est force de constater que la digestion est difficile pour beaucoup de monde. Les USA vient d'élire Donald Trump à la tête de leur empire pour les quatre prochaines années et un âne à la maison blanche pour remplacer l'establishment cela pourrait faire un peu de désordre. Dans un de mes billets du 6 mai 2016 j'avais déjà mis en avant la possibilité d'un tel résultat. http://www.lecridelabernache.com/archives/2016/05/06/33772966.html et même si aujourd’hui encore je pense que Trump est un âne affublé des pires superlatifs néfastes, je m'insurge contre les médias et tous les éminents experts de tout bords qui pendant la campagne se sont uniquement focalisés sur la personnalité du bonhomme en omettant d'une manière laxiste celle de Hillary Clinton. C'est comme si ils avaient voulu nous prévenir d'une possible intrusion d'un méga virus dans un disque dur déjà bien sur-infecté. Tous ces messieurs et dames des matinales médiatiques ont tous poussé des cris d'effroi en annonçant le vainqueur : « l'impensable, l'inexplicable, la stupéfaction » et les géo politiciens et éditorialistes ont sombré dans le catastrophisme comme l'annonce de l'arrivée des chars soviétiques lors de l'élection de François Mitterrand en 1981. C'est à se demander qu'elle est la définition de la déontologie.Oui messieurs les journalistes, vous avez failli et vous enragez car votre affect a pris le dessus en vous rendant aveugle. L'âne a gagné et il vous adresse des bras d'honneur. Le Rouquinasse est désormais à la tête de la première puissance mondiale. Je vous encourage à voir le documentaire de Michael Moore « Where to invade next » Au travers de plusieurs reportages en Europe , sur les conditions sociales et salariales, sur l'éducation scolaire, les cantines, l'université gratuite, le terrorisme, la finance mis en opposition aux mœurs de ses compatriotes, le réalisateur a compris pourquoi Trump deviendrait le 45 ème président des états unis. Avant lui les Simpson l'avaient prédit dans un épisode et la troupe de Starmania le chantait déjà sur les planches. C'est un douloureux fer rouge sur les fesses de nos gouvernants et en donnant au Front National un ticket d'office pour le second tour de la future élection présidentielle française, il va être intéressant de voir comment les opposants vont se comporter pour essayer d' arriver à la victoire sans se trumpiser et d'observer si nos médias ont bien retenu la leçon. Comme disent mes amis en Asie : « Wait and See »
L'autre digestion à venir est la mise en place des statuts du parc marin du bassin d'Arcachon.Comme le signale Jacques Storelli président duCEBA(coordination environnement du bassin d'Arcachon) et sentinelle fiable pour la défense du bassin : "le gigot a besoin de bien mijoter pour que la cuisson soit parfaite". Vu l'urgence de la situation, la sagesse est de ne pas vouloir monter la température du four mais pour en faire un bon plat, il faut que les légumes qui l'accompagnent soient justes croquants á souhait. L'odeur qui s'échappe de la cuisine est pour l'instant assez alléchante. Les commis semblent s'être bien concertés pour la recette mais le silence des chefs amène quelques incertitudes pour le résultat final. Auront ils l'audace de vouloir rajouter la pincée de sel et le tour du moulin à poivre juste pour donner leur touche au nom du plat ou voudront ils carrément changer la recette? Comme disent mes amis:«Wait and see»
C'est à croire qu'il n'avait pas digéré l'élection de Donald Trump. C'en était trop pour lui. De toute manière comme l'amour de sa vie Marianne avait pris la tangente lunaire avant lui au mois de juillet, le monsieur devait trépigner pour la rejoindre. Il avait même repris la cigarette pour avancer l'heure du départ et le titre de son dernier album «I want it darker» résonnait comme un mauvais présage. Le son de sa voix grave hantera encore les mémoires pour longtemps en distribuant de la poésie aux générations futures. L'anecdote qui me relie avec lui était un bout d'enveloppe sur laquelle j'avais écrit les paroles de«I am your man», au petit matin en quittant une belle dont j'étais raide dingue. Le soir en rentrant le lit était vide et je n'ai plus jamais revu cette fille mais, le mot avait quand même disparu.
Chapeau bas Monsieur Léonard Cohen.
Pour les prochains mois à venir il va falloir stocker les tubes de citrate de bétaïne car avec les résultats de la primaire à droite, ceux de la gauche, les diverses candidatures et les invités surprises, l'estomac va devoir ingurgités beaucoup de cocktails toxiques mélangés aux soupes infâmes du front national qui donneront un choix cornélien à nos consciences et une probable énorme gueule de bois.
Wait and see .