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LE CRI DE LA BERNACHE
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6 mai 2012

CHAMPAGNE SANS LES BULLES

6 MAI 20h00

 

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Voilà on y est. C’est fait. Sarkozy est dégagé par les urnes. J’étais invité à fêter la victoire de la gauche avec des amis mais j’ai refusé l’invitation. En 1981, c’était une autre histoire. Mitterrand avait réussi à nous mettre de l’espoir, des rêves  et un souffle de liberté dans nos têtes après tant d’années de droite dure au pouvoir. Avec trente ans de moins j’étais surement moins con qu’aujourd’hui, plus insouciant mais le soir du 10 mai 1981 restera toujours dans ma mémoire comme le 12 juillet 1998. Nous étions heureux.   Donc, la gauche est de retour. Je souhaite qu’ elle donne plus de justice sociale et plus de justice tout court. Seulement il va falloir nettoyer les dégâts de son prédécesseur, découvrir que les caisses de l’état sont encore plus vides que vides puis aller voir les banquiers en leur suppliant d’être gentil avec la France. Mais bon, pourquoi pas. Wait and see.

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Sarkozy n’a pas réussi son pari. L’anti sarkozysme demeure dans bien des têtes, toutes opinions confondues. Trop de souffrance, trop d’arrogance, trop de mensonges, trop de bling bling, trop de haine. Dans l’entre deux tours, il ressemblait à un renard pris dans le piège à loup et qui était près à s’arracher la patte en voulant pactiser avec le front national. Surement une des gouttes qui a fait déborder le vase. J’attends maintenant que ce monsieur devenu simple quidam réponde judiciairement à toutes les casseroles qu’il a trainé durant son quinquennat.

Le roi est mort, vive le roi.

 

 

Sur le bassin d’Arcachon, l’oligarchie pleure à chaudes larmes. Yves Foulon le maire d’Arcachon est inconsolable. Ses rêves de ministères se sont envolés pour au moins cinq ans et il va falloir mettre le bleu de chauffe pour la bataille des législatives en trainant le boulet Philippe Pérusat et en se méfiant du traître Michel Sammarcelli.

Pourtant dans l’actualité locale, deux faits ont attiré mon attention.

http://www.sudouest.fr/2012/05/04/les-touristes-associes-a-la-peche-et-l-ostreiculture-705205-662.php

http://www.sudouest.fr/2012/05/05/la-plaisance-classique-compte-se-faire-entendre-706477-2733.php

« Les touristes associés à la pêche et à l’ostréiculture »

Ouais pourquoi pas!  Je pense que c’est une fausse bonne idée pour camoufler la réalité critique écologique du bassin d’Arcachon en donnant aux professionnels de la mer de faux espoirs d’avenir. En gros, on dit: « Bon les gars, il va falloir ce recycler » Effectivement observer leur travail est très enrichissant mais je doute que les résidents saisonniers ferretcapiens descendus de la capitale vont aller s’échouer une marée entière en plein cagna à remuer les poches d’huitres les pieds dans la vase. J’imagine l’ostréiculteur entrain de gueuler vers les parents car le petit est parti pêcher la palourde et que la marée remonte. Cependant il est vrai que ce peut être de délicieux souvenirs. Il faudrait développer ce concept hors saison car les plus belles images, les plus beaux panoramas y sont présents sauf qu’en hiver les candidatures se font plus rares.. On nous enfume une fois de plus au lieu de rechercher les vrais causes du déclin arcachonnais préférant investir dans le tourisme et le glamour des papiers glacés.

 

« La plaisance classique compte se faire entendre. »  

 Il ne manquait plus qu’eux. Les vautours sont de sortie. Reniflant la future mort ostréicole qui libèrera des emplacements dans les ports, ces messieurs de la belle plaisance demande une avance sur l’héritage. 

" Quand un client vient nous acheter un bateau à 100 000 ou à 300 000 euros, il veut une place dans un port. Et ça, c'est 90 % des cas auxquels nous sommes confrontés. »

Que des gens mettent jusqu’à 300 000 ou plus pour un bateau ne me dérange nullement mais mettre autant d’argent pour rester sur le bassin d’Arcachon me parait être une connerie monumentale. Il faut environ quelques bonnes décennies pour espérer obtenir une place dans un port. Pourquoi ces messieurs auraient ils un passe droit, au nom de l’emploi et de l’image made in France ?  Puis ils en rajoutent une couche en indiquant les méfaits de la crise comme un petit chantage à l’opinion. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Hélas, ainsi va la vie.

 

Pour finir le champ un peu fadasse, méditons sur cette phrase

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