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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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3 juillet 2014

L'ODEUR DU SABLE

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Oh les amis !! Ca y est, c'est fait. Le parc marin du bassin d'Arcachon vient d'être crée et certifié par notre ministre de l'écologie Ségolène Royal. Il est vrai que le journal Sud ouest et les médias sont restés bien timide face à cette réelle évolution ce qui prouve que les problèmes sont encore très loin d'être réglés. Il suffit de voir la solidarité et l'envie des principaux maires concernés préférant bouder la réception symbolique de la signature du décret par de vulgaires excuses . La Baleine alias la sénatrice Marie Hélène des Esglaux devait soi disant fêter son anniversaire pour siroter les dernières boutanches de Dom Pérignon. Michou alias Michel Sammarcelli avait déjà prévu de picorer des olives noires avec un ami du cac 40 sur la plage de l'herbe. Crème anti rides alias le député Yves Foulon réglait les derniers détails à l'obtention du marché pour construire 450 logements éco à La Teste avec son ami Pichet. Le bassin d'Arcachon est tellement ancré à droite que la moindre chèvre parisienne UMP est reçue en grande pompe et soignée au petits oignons.Le gag, serait qu 'en plus ils règlent les factures à Bygmalion. Alors une gauchiste qui veut empêcher le développement durable de leur business lucratif pour de soi disant raisons écolos, elle peut se brosser la Ségo. On lui envoie Olivier Laban pour qu'il se place, deux ou trois associations pour la bonne cause et deux élus de seconde zone du même bord et après advienne que pourra. Alors les amis, le plan d'eau nickel avec des PLU bien pensés , des pêcheurs et des plaisanciers responsables obéissant aux interdictions, ce n'est pas pour demain.

La recette du gâteau sera difficile à réaliser et après il faudra surtout éviter de donner une part à celui ou ceux qui lorgneront la cerise. Restons tout de même positif, le parc marin existe. Tout reste à faire ou à vouloir le faire.

 

 

Adios amigo.

Il a fait le bonheur de mes billets. Je connais bien la personne et ces quatre dernières années j'ai combattu ses idées d’où la création de ce blog. Alors je tiens à lui rendre un petit hommage à la sauce bernache.

 

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Dans les années70 le poulain est drivé par l'écurie Cazalet ou il apprend très vite les ficelles politiciennes. Il est jeune, séduisant, ambitieux et magnétique. Le député Robert Cazalet a besoin d'un homme de main pour une main mise sur le nord bassin sachant très bien que Philippe Pérusat serait un électron libre qu'il faudrait quand même contrôler. Alors il en a fait un prince en lui offrant le trône de la ville d'Andernos les bains avec un contingent de béni oui oui serviles pour satisfaire sa fougue tout en mettant des hommes à lui aux postes clefs.  A cette époque Andernos était une petite ville balnéaire tranquille composée de vieilles familles bien établies vivant essentiellement de l'ostréiculture et de résidences secondaires ouvertes aux vacances scolaires. Le prince Phiphi décida de vouloir réveiller cette belle endormie pour qu'elle devienne la perle du nord bassin. Son Pari fut réaliser extrêmement rapidement confortant ainsi son aura. La Corvette et le Neptune étaient les deux plus grosses discothèques de la région. La fête de l’huître fin juillet devenait incontournable pour le touriste et l'animateur annonçait au micro  « Pour avoir de beaux bébés buvez l 'anisette Berger » avant que Michel Cursan et son orchestre fassent guincher les festeyres . Le festival de jazz prenait ses lettres de noblesse à l'international et les plus grosses pointures transperçaient les nuits estivales.Le club de Football jouait en troisième division (CFA aujourd'hui) et les tribunes du stade Jean Marcel Despagne vibraient chaque dimanche après midi. Le prince Phiphi devenait roi et Cazalet ronronnait de plaisir.

Le roi Phiphi 1er voulait voir plus loin pour son royaume comme empli d'une mission divine pour le bien être de la communauté mais sa première exigence présentée, une énorme marina sur le site naturel des Quinconces fut sèchement rejetée par le corps ostréicole.

Dans les années 80 de nouveaux arrivants augmentèrent significativement la population. Le sud de la Communauté urbaine de Bordeaux par l'apport de nouvelles sociétés délocalisées se développait de plus en plus et Andernos devenait soudain un lieu de villégiature très intéressant pour ses nouveaux arrivants. Avec un pouvoir d'achat trois fois supérieur, une maison landaise correspondait à trois Carambar ainsi le prix de l'immobilier commença à lancer de petites flammes. Une ère hautement lucrative venait d'éveiller la conscience du roi.

Dans les années 90-2000 une nouvelle vague de nouveaux contribuables retraités ou préretraités remplirent les caisses de la ville aiguisant l'appétit de l'oligarchie. Phiphi 1er se croyant tout puissant commença à vouloir imposer ses visions. Des projets surréalistes et disproportionnés naissaient dans les programmes électoraux en essayant d'être accepter par des moyens plus ou moins légaux. (Allongement de la jetée, golf 18 trous au cœur de la ville, agrandissement du port de plaisance ...)Malgré le soutien sans faille de sa garde rapprochée et de ses conseillers, des oppositions commencèrent à emmerger pour montrer du doigt,la face cachée de l'iceberg.Des associations citoyennes furent obliger d'assigner en justice la plus part des projets obtenant gain de cause pratiquement à chaque fois.

Dans les dernières années du règne, L’entêtement du roi à vouloir à tout prix imposer son autorité l'obligea à récupérer des deniers en liquidant à feu doux les bijoux de famille. Ainsi des immeubles résidentiels poussèrent comme des champignons dans la plus grande anarchie laissant la laideur du béton envahir les rues de la ville pendant que le déclin du bassin d'Arcachon prospérait dans la plus grande indifférence. Les banderilles venaient de se planter dans le dos de beaucoup d'andernosiens et Jean Yves Rosazza allait lui porter l'estocade lors de la dernière élection municipale en mai 2014.

Quoi qu'il en soit, Philippe Pérusat a voulu faire le mandat de trop, lui faisant quitter la scène par la petite porte. Il restera un redoutable lion politique offrant même sur la fin la députation à Yves Foulon. Il engraissera bien l'oligarchie en place, sans vraiment arriver à réaliser ses rêves, trop isolé dans ses certitudes. Il a construit Andernos mais il n'a pas su anticiper les réelles attentes de ses concitoyens. J'en veux beaucoup à tous ceux qui ont tourné autour de lui et qui sont devenus nababs sans jamais oser le contredire. Il doit se sentir bien seul aujourd'hui alors je lui adresse une pensée amicale et « Adios Amigo »

 

 

Brazil et Brazil

Ah, comme on se régale. Cette coupe du monde de football est vraiment splendide. Enfin... footballistiquement car si l'on regarde de plus près et que l'on creuse un peu, ce n'est pas joli joli. La FIFA vient de prouver que cette énorme machine à cash est très peu soucieuse des conditions de vie du pays organisateurs, faisant passer la mafia pour des enfants de cœur. Elle contrôle tout de A à Z. Lors de la cérémonie d'ouverture des milliards de personnes ont vu trois enfants, un blanc, un métis et un indien lancer les colombes pour le symbole de la paix mais personne n'a vu que le petit indien avait déployé une banderole ou on pouvait lire « Demarcacao ja » que l'on peut traduire démarcation des terres indiennes maintenant. L'image a été volontairement coupée. Par un petit arrangement, les images des manifestions autour des stades sont censurées très vite par Youtube. Obligation de ne vendre que les produits des sponsors officiels tout autour des stades. L'alcool interdit dans l'enceinte sportive s'appelle Budweiser et il y a un constat alarmant de supporters ivres dans les tribunes. La police militaire n'est jamais très loin pour rappeler que la fin de la dictature n'est pas vieille et elle assassine impunément des enfants des favelas dans l'indifférence. Tant que le Brésil gagne, tout va bien et comme le dit si bien mon chouchou, le président uruguayen José Mujica : « La FIFA est une bande de vieux fils de putes »

 

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Courrier de lectrices

 

Ma chère Bernache, j'ai suivi scrupuleusement vos conseils. J'ai rempli le frigo de bière, j'ai fait quinze kilomètres pour lui acheter ses pizzas préférés et au coup d'envoi, je me suis éclipsé pour rejoindre mon amie Sophie pour une petite soirée entre fille. Eric le copain de mon mari a débarqué au moment ou je quittais la maison et il en a profité pour me mater de haut en bas. Je ne supporte pas ce type. C'est un commercial, célibataire tellement qu' il est con, avec un sexe à la place du cerveau. J'étais bien heureuse de pouvoir m'échapper. Le seul hic, à 18 heures tous les bars et cafés retransmettaient le match alors pour l'apéro nous avons du nous rapatrier vers un salon de thé pour rombières en fin de vie et j'ai du de me farcir les récits salaces de toutes les infidélités  de l'ex de Sophie qui venait de se faire larguer tout en avalant un énorme pavé au chocolat qui me plomba l' estomac. La pauvre Sophie, elle n'avait qu'une seule idée c'était de se faire un mec pour se venger. Pour diner, nous avions opté pour un chinois pour éviter l'écran plat sur le mur et nous venions juste de nous installer que mon mari et Eric déboulèrent dans la salle. La France venait sûrement de gagner vue l'état de leur tronche. La bière n'avait pas suffit et ils avaient fait des affinités à l'anisette. Quelle conne, je lui avais bêtement dit ou nous allions.Eric se planta devant mon amie Sophie tout en la fixant avec son sourire niais. Mais dans ses yeux...dans ses yeux, j'apercevais , je vous le dis en mille... une bite se dessiner. 

Sandrine.

 

Ma chère Bernache. J'ai fait comme vous aviez dit. J'ai tout fait bien. Quand j'ai quitté la maison prétextant un repas avec ma copine Sophie qui venait de se séparer de son compagnon, mon mari et ses potes beuglaient la marseillaise la main sur le cœur devant la télévision. C'est à peine si il avait remarqué que j'avais mis le paquet pour rendre fou mon amant Serge que j'allais retrouver. Serge est un type fabuleux. Cet adepte du tantrisme que j'avais converti à la pénétration pouvait me provoquer de multiples orgasmes pendant des heures. J'étais toute excité à le retrouver. Quand j'ai débarqué chez lui, il n'était pas comme d'habitude. Il était très nerveux. Il m'a de suite sauté dessus pour m'arracher mes vêtements puis m'a jeté sur le lit comme un sac à patates. Il s'est déshabillé vitesse grand v et m'a baisé comme un vulgaire jeune ado sur  une cougar. Sans même un regard, sans même un mot tendre, il a enfilé son peignoir pour sauter sur le canapé et il a allumé la télévision pour regarder le match. Les seuls mots que j'ai pu entendre de sa bouche furent :

« - Pupuce, tu peux m’attraper une bière au frigo s'il te plaît ? »

Valérie.

 

 

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