J’ai reçu des mails de félicitations pour le ton positif de mon dernier billet. Je sens bien l’ironie dans ces courriers et c’est justement ces contradictions qui me permettent de réagir. Il est vrai que j’aimerais écrire que Andernos les bains est la plus belle ville du monde, que son maire Philippe Pérusat est l’homme le plus avant gardiste du millénaire, que le bassin d’Arcachon est un écrin naturel d’ une beauté époustouflante avec une qualité de baignade irréprochable, que le citoyen est écouté, que l’homme vit en harmonie avec son cadre de vie, que Sarkosy est le plus grand président de la 5ième république, que les gens mangent à leur faim sur la planète, que les banquiers sont honnêtes etc etc … Hélas, trois fois hélas. Je préfère montrer du doigt objectivement les travers de la société et mettre en lumière les personnes qui ont le même regard,la même démarche. Je n’ai aucune animosité vers ceux que je critique. Je relate simplement leurs actions, leur comportement  en laissant le lecteur libre de toute interprétation. J’essaye simplement d’apprendre à mes enfants, à regarder les gens dans les yeux. Le reste est dérisoire.

Pour rester dans le ton du cri de la bernache, je vais une nouvelle fois revenir sur l’histoire de cloche merle de la rue Jules Ferry à Andernos les bains. Pour ceux qui ont raté les précédents épisodes:

http://paterzan.canalblog.com/tag/banc

Je croyais bien avoir fini de raconter cette histoire de banc qui sème la discorde dans cette rue mais un nouvel évènement vient de surgir. Avant l’été certains riverains ont redemandé légitimement à la mairie, la repose des bancs. L’un de ces riverains a eu une brève réponse téléphonique d’un conseiller municipal, de cet acabit:
« Vous commencez sérieusement à nous faire chier avec votre histoire de banc. »
On aurait pu en rester là avec le coffret et ses chaises pliantes en guise de compensation. Sauf que le coffret en question offre une belle table pour nos jeunes qui à la nuit tombée, posent leur canette et roulent leurs pétards dessus. Rien de bien grave me diriez vous? Sauf que cette situation dérange apparemment, la riveraine responsable de cette discorde. A mon avis, elle doit avoir le bras immensément long ou être dans la confidence avec la mairie car juste après son appel téléphonique, les services techniques de la ville déboulaient pour rabaisser le coffret. Presque en claquant des doigts. C’est pas beau ça ? Maintenant, il ne manquerait plus qu’une mamie se prenne les pieds dedans et se fracasse la tronche avec le banc. Ils vont finir par l’enterrer ce coffret. Pourtant il existe une solution pour régler ce conflit: remettre les bancs à leur place.

Il y a peu, j’écrivais qu’il est quasiment impossible pour un jeune ou jeune couple de s’installer définitivement à Andernos les bains. L’article du Sud ouest du 25 aout vient renforcer mon propos.

http://www.sudouest.fr/2011/08/25/moins-d-eleves-dans-les-ecoles-primaires-482131-2729.php

Quand une ville augmente démographiquement, il n’est pas logique d’avoir moins d’élèves en primaire et maternelle. On remarque une légère progression pour le collège et le lycée. Une preuve de plus qui démontre que la population d’Andernos les bains est vieillissante et que les nouveaux arrivants sont soi des retraités ou des cadres privilégiés avec femme et ados. La caissière d’Intermarché qui rêve d’avoir un gosse avec son copain au chômage n’est pas prête à quitter la maison de Papa.

Mais heureusement les structures des écoles sont optimales et le nombre d’enseignants ne diminue pas. Vous êtes rassurés n’est-ce pas?