DU COTE DE CHEZ NOUS
Elle court ,elle court l’EHPAD. Elle est passée par ci, elle est passée par là. Mais ou va-t-elle se poser? Notre bon maire d’Andernos les bains remet une nouvelle couche sur la grogne de ses administrés. Que faut il voir dans ce nouvel épisode?
Après l’échec de l’emplacement du Coulin, il fallait trouver un emplacement suscitant un intérêt financier immobilier pour récupérer les pépettes perdues. D’un roulement de tambour et d’un coup de baguette magique, Phiphi décide du nouvel emplacement au 52 avenue des colonies, emplacement ou se côtoient bon nombre d’associations. Il serait trop facile d’y voir un acte de vengeance car il savait que les associations allaient légitimement monter au créneau, que le local cap33 avait été financé par Gaubert Christian le vainqueur des cantonales et qu’il devrait avoir besoin de lui dans le futur.
Non, tout cela est de l’enfumage. Ayant pris conscience du pouvoir des associations citoyennes, sachant que les caisses de la ville sont pratiquement vides, Monsieur Pérusat avec les oui-oui du conseil municipal va laisser à l’opposition le soin de monter la mayonnaise pour mieux la discréditer en changeant d’emplacement au dernier moment. Donc à mon humble avis, je vous annonce que la future EHPAD sera construire à l’ancien camping confort avenue de Bordeaux, seul endroit qui reste pour une bonne valeur spéculative.
A suivre…..
Le fumier d’or et dort…
A la veille du festival de Cannes, je voudrais décerner la palme d’or du plus grand fumier du moment à… François Pérol. Cela peut vous paraître vulgaire voir diffamatoire mais je ne vois pas d’autre terme plus approprié qui correspondrait le mieux à ce monsieur. François Pérol a une trajectoire parfaite. HEC, Science Po, ENA. Pas de problème pour trouver un travail bien payé et de fil en aiguille il se retrouve directeur adjoint du cabinet de Nicolas Sarkosy. Il décide de quitter la fonction publique pour se retrouver gérant d’une banque d’affaire Rothschild. Pendant trois ans , après la fusion de la banque populaire et la caisse d’épargne il va être chargé de monter le dossier Natixis pour lequel il va touché environ 2 millions d’euros de commission. Sauf qu’il n’avait pas le droit. « La loi interdit à un fonctionnaire de travailler dans une entreprise privée qu'il contrôlait ou surveillait dans le cadre de ses fonctions précédentes » Mais il n’est toujours pas inquiété. Natixis est le plus gros scandale d’état de ce début de siècle. En effet, plus de 2,8 millions de petits épargnants ont été littéralement escroqué de leurs petites économies. Les noisettes du petit retraité mises de côté pour les vieux jours se sont évaporées comme neiges au soleil. Les conseillers financiers harcelaient continuellement leurs clients pour leur fourguer des actions Natixis, promettant des gains faramineux qui mettraient du beurre dans les épinards, proposant même un nouveau crédit à des personnes en surendettement. Natixis investissait dans les subprimes que le même Nicolas Sarkosy vantait devant les caméras de télévision. Le conseiller financier remplissait pour vous le dossier de demande d’actions en cochant bien la toute petite case presque illisible qui signalait que la demande venait du client, se protégeant pour d’éventuelles poursuites. Le pigeon signait les yeux fermés, le conseillers avait sa prime. On connait la suite, la banque perd 90% de sa valeur boursière et 2 milliards d’euros rien qu’en 2008. Les pigeonnés grognent de plus en plus mais comme ce ne sont que de petites sommes, il est difficile de porter plainte. Alors ils montent une association pour pouvoir enclencher une action en justice. Le bruit commence à monter jusqu’au sommet de l’état. Notre président donne à François Pérol un super pantouflage en le nommant président de la BPCE dans le but d’étouffer le scandale ce que ce dernier s’emploie en ne cédant en rien à aucunes des attaques. En 2010 la banque multiplie son chiffre d’affaire par 7 avec 4 milliards de bénéfices sans céder le moindre centimes d’euros de remboursement aux plaignants. Médiapart nous apprend que ce monsieur a augmenté son salaire de 247 % passant de 460 000 euros en 2009 à 1,6 millions en 2010. C’est propre. Du travail bien fait et on laisse faire. Personne ne dit rien. Tout va bien dans le meilleur des mondes. François Pérol mérite sa palme d’or du plus gros fumier du moment.
Hors catégorie, il est très intéressant de réécouter celui qui a déjà reçu sa palme , Nicolas Sarkosy dans les Ardennes en 2006. Enfin, si vous pouvez le supporter. Et dire qu’il va falloir entendre la même rengaine dans les mois à venir. Il en est capable le bougre.
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Une petite sucrerie à déguster sereinement pour calmer la bête.