SACRES LOULOUS!!
C'est un sacré loulou que les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaître mais qui aura marqué plusieurs générations en laissant une trace indélébile sur Andernos les bains. Sa grande carcasse et son visage jovial éclairaient toutes les festivités de la ville et son dénouement sans faille pour les associations et le club de football mérite le plus grand respect. Avec quelques amis il avait eu l'outrecuidance d'amener des pointures du jazz dans un bled de trois mille âmes, ce qui donna ses lettres de noblesse à un festival reconnu internationalement. J'ai connu «Loulou» quand il tenait le «Café de la Plage», quand après les matchs les équipes se retrouvaient pour le verre de l'amitié, un indien en minime, un demi en junior. C'est dans son bar que j'ai appris à jouer au billard français avec Pierrot Frédieu et Bernard Baudoin. Le tapis et les bandes étaient toujours nickel et il ne fallait surtout pas oublier de remettre du bleu sur la canne. Loulou aimait bien nous surveiller mais il fermait les yeux quand nous mettions quelques francs sur une partie de «bouchon ». Le 8 juillet 1982 je prenais la seule place qu'il restait au fond du bar. Une soirée festive, dans une ambiance enfumée ou les yeux fixaient la télévision au dessus de la cheminée. La chaleur estivale étouffante faisait descendre les fûts de bière aussi rapidement que la ferveur grimpait dans l'assistance. Quand l'héroïque Maxime Bossis rata son tir et que le monstre Horst hrubesh qualifia son équipe, l’injustice de ce match d’anthologie me fracassa entièrement me mettant dans un désarroi total. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Inconsolable. Alors «Loulou» m'avait pris dans ses bras pendant de longues minutes en me promettant qu'on la gagnera un jour. Ce semeur de bonne humeur aimait passionnément le dessinateur Albert Dubout, alors quoi de mieux qu'un détournement d'affiche pour lui rendre hommage. Bon Vent LOULOU....
Ça y est!! Nous connaissons les douze apôtres qui peuvent prétendre à ouvrir les portes du paradis et Judas a remplacé son S par un Z. Il y a peu, des kilomètres d'articles de presse et des tonnes d'heures de débats d'experts sur les chaînes info décortiquaient et critiquaient le bien fondé des élections présidentielles américaines. Il est assez surprenant que la bidouille pondue par François Bayrou pour permettre à certains d'obtenir le nombre nécessaire de parrainages n'a pas suscité le même enthousiasme auprès des médias. Cette même personne, il y a quelques années hurlait qu'il fallait à tout prix faire barrage au front national et à toutes idéologies fascistes signant même pour changer le système de parrainage en rendant publique les noms des maires pour plus de transparence.(2017) Effectivement on peut penser qu'il serait illogique que Marine Le Pen ou Eric Zemmour ne participent pas à la course à l’Élysée. Autant faut il que ces candidats obtiennent le nombre nécessaires de parrainages comme la loi le prédit. Avant de partir en voyage, j'attends d'avoir mon billet d'avion en poche. Alors pour leurs faciliter la tache, notre bon Béarnais trouve un joli tour de passepasse en décidant qu'un parrainage n'est pas un soutien au candidat ce qui lave instantanément le nom des maires et qui revient à appliquer l'ancienne loi sur la loi en cours. Il a même accordé son parrainage à Marine le Pen. Les bras m'en tombent...la démocratie a vraiment bon dos mais je ne suis même pas étonné...on a ce que l'on mérite. Donc il ne reste plus qu'un mois avant de mettre son bulletin dans l'urne et entre un covid qui n'existe plus, une guerre à notre porte et un président qui ne veut pas débattre, la course pour être au second tour face au «Mignon»risque d'atteindre des sommets de déliquescences nauséabondes.
******
En Arcachonie, la «Queen Gujanaise» alias Marie Hélène des Esgaulx maire de Gujan Mestras a les bras tellement long qu'elle peut se gratter les orteils debout. La dame savoure modestement le résultat de la cour d'appel qui a jugé qu'il n'y avait pas injure dans l'affaire avec«Jeannot» alias Jean Touzeau maire de Lormont et président du SMPB qu'elle avait qualifié de SS allemand ouvertement en publique dont j'avais relaté les faits dans plusieurs billets. A la lecture du jugement, avec mon ami Yves juriste-avocat nous avons eu la même réflexion:
«-Ouah, elle est vraiment balèze la Baleine!!»
Une reine qui ne supporte pas que l'on utilise l'autorité contre elle dans son royaume pour lui faire admettre une décision collégiale(syndicat mixte des ports du bassin d'Arcachon) par une personne étrangère à son territoire d'une institution dont elle n'a pas reconnu la légitimité pourrait être une circonstance atténuante. Considérer que l'utilisation du terme «SS allemand» était «malhabile» dans cette situation est plus qu'une évidence mais c'est quand même un fait établi. Que l'amour propre de «Jeannot» en soit affecté c'est légitime mais demander la démission et le retrait de la légion d'honneur c'est excessif. La «Queen Gujanaise» en se faisant passer pour la victime a convaincu la cour d'appel de trancher en sa faveur et la blanchir. La défense de «Jeannot» aurait pu appuyer sur le fait que la dame ne s'est jamais excusée ni avoir eu aucuns regrets donnant tout le sens à l'injure, ou peut être y a t'il eu un compromis entre les deux parties pour oublier au plus vite cette sale histoire car «Jeannot» n'est pas trop pressé de communiquer sur cette décision de justice. C'est curieux.
Dans cette pathétique affaire de bataille d'égos, il n'y a pas de vainqueur mais simplement une mise en lumière de la nature profonde de ces deux protagonistes.
La blague du jour nous arrive d'Eric Cioti à Arcachon avec Yves Foulon le maire pour la campagne présidentielle de Valérie Pécresse :
«-Rien n'est joué»