L'ETINCELLE ET L'ALLUMETTE
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C'est sûrement avec le couteau sous la gorge que la raison a réussi à s'infiltrer dans les méandres de sa mégalomanie qui a permis au «Ché Labanos» alias Olivier Laban président du comité régional de la conchyliculture du bassin d'Arcachon de s'associer aux actions en justice de la CEBA et l'ADEBA ( associations pour la protection environnementale) contre les arrêtés préfectoraux donnant une légitimité au droit de polluer exigée par le SIBA et à l'unanimité des maires de ce territoire, tous solidaires de cette aberration écologique. J'imagine aisément la douleur profonde de son ego pour accuser indirectement le patron de sa femme directrice du tourisme au SIBA, sans une nouvelle fois le citer nommément. Comme on dit: «mieux vaut tard que jamais» mais pour une profession qui est concernée en premier lieu c'est assez peu glorieux d'avoir attendu si longtemps de la part de son président. La SEPANSO est elle aussi sortie de son silence pour rejoindre la liste des plaignants dont l'ensemble constitue une force dissidente de plus en plus conséquente mettant en lumière sans équivoque, les responsabilités et les dérives de la Factory du bassin d'Arcachon qui désormais deviennent critiquables à l'opinion publique. Une mise en conscience importante pour chaque citoyen et administré qui devront à l'avenir être capable de choisir la qualité de vie pour le long terme.
Alors le 10 mai à 14 heures à Arcachon devant la sous préfecture, une manifestation invite chacun de nous à crier haut et fort le laxisme environnemental des élus du bassin d'Arcachon pour entrevoir une possible sauvegarde d'un cadre de vie enchanteur à laisser aux générations futures. Même si le ton carnavalesque demandé pour la manifestation me dérange quelque peu , je pense que l'étincelle n'a jamais été aussi proche d'allumer la flamme du changement, de la transition mais pour mettre à bas toutes les têtes pensantes de ces instances mortifères qui pendant des décennies n'ont réussi qu'à produire le constat que nous avons devant nos yeux, il faut être intransigeant, ferme et sans pitié pour que les revendications ne deviennent un amalgame pour leur propagande de défense. Cependant voir des vieilles rombières arcachonnaise avec leur caniche fraîchement toiletté scandant dans les rues bien propettes d'Arcachon «Foulon démission» serait bien prématuré.
Soyons tous concernés pour dire «NON ça suffit.»
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Pour espérer un changement radical, les élections municipales de 2026 seront capitales pour pouvoir le mettre en place et changer les statuts des instances décisionnaires. À ce jour il est difficile d'établir des diagnostics mais il semblerait qu'un nouvel engagement de personnes civiles voudrait changer l'ordre des choses. Faisons donc un petit tour du territoire à la sauce Bernache.
À Arcachon «Son Altesse sérénissime crème antirides» alias Yves Foulon l'actuel maire ne devrait pas être trop inquiété pour son trône sauf si la justice ne l'en empêche. Pas impossible...
À La Teste-de-Buch «Pluto» alias Patrick Davet dont les caresses élyséennes de notre «Mignon Manu premier» alias Emmanuel Macron lors des incendies de 2022 et son accoutumance à la came de son ami Pichet qui lui ont donné une soif de pouvoir intarissable pourrait être mis à mal pour sa gestion ubuesque et lamentable de la reconstruction des campings de la dune du Pilat.
À Gujan-Mestras la «Queen gujanaise la Baleine» alias Marie-Hélène des esgaulx bien silencieuse depuis la crise sanitaire et les affaires, sentant l'odeur du purin lui remonter aux narines devrait en toute logique prendre sa retraite et laisser sa place à son fidèle dauphin «Flipper» alias Xavier Paris qui attend ce moment depuis sa tendre adolescence sachant qu'en politique «la logique» n'obéit et ne s'impose pas toujours
Au Teich «La princesse aux dents longues» alias Karine Desmoulins toujours sous emprise psychologique de son gourou et mentor «La Pantoufle» alias François Deluga l'ancien maire devrait en toute logique retrouver son fauteuil pour continuer d'affiner ses ambitions politiques afin de combler son gros appétit.
À Facture Biganos «le Béguey coq gascon» alias Bruno Lafon est en pleine crise existentielle. Le bétonnage excessif de sa ville et sa pantalonnade des sénatoriales ont quelque peu désagrégé sa crédibilité remplaçant l'odeur nauséabonde de son usine Smurfitt par celle d'une saucisse grillée. C'est donc une interrogation que seule «la logique» pourra résoudre.
À Audenge l'odeur de la grillade et de braises ardentes flotte aussi sur la ville de «la Ségolène des esteys» alias Nathalie le yondre qui a préféré prêter allégeance à la Factory du bassin d'Arcachon en négligeant copieusement son rôle d'élue. Une fronde citoyenne très active lui adresse de sévères fessées pour ses décisions urbanistiques catastrophiques et illégales. La dame est dans le potage.
À Lanton sa voisine «Nadine Morano» alias Marie Larue n'en mène pas large non plus. Son incompétence par ses décisions saugrenues et farfelues lui a permis d'acquérir le titre de reine de la turlutte par ses administrés. Il va falloir beaucoup de prières à l'église le dimanche pour lui redonner l'envie d'un nouveau mandat.
À Andernos «Droopy» alias Jean-Yves Rosazza qui après avoir enfilé son costume de Zorro pour vouloir nettoyer les écuries d'Augias de la Factory du bassin d'Arcachon est vite devenu le palefrenier de Son Altesse sérénissime pour obtenir certaines compensations financières à ces projets lui évitant la banqueroute. Son ambition à vouloir redonner de la rigueur au membre viril emblème de sa ville (la jetée) pourrait le décider à rempiler mais le désamour perceptible de beaucoup de ses administrés du à une urbanisation outrancière pas bien contrôlée et des choix contestables commence à faire sortir du bois de nouveaux prétendants.
À Arès depuis sa première élection «le Jack Lang du bassin» alias Xavier Daney est toujours sous ecstasy. Après avoir vidé la caisse de la ville pour enrichir culturellement ses administrés par des programmations qualitatives, le monsieur avait oublié d'ouvrir le manuel de la Factory du bassin d'Arcachon et toutes les obligations de sa fonction. C'est avec un certain effroi qu'il découvre la réalité mais peut-être qu'un magicien hypnotiseur de renom sera suffisant pour enfumer les futurs électeurs. Du pain sur la planche.
À Lège-Cap-Ferret «le Dentiste» alias Philippe de Gonneville ronronne doucement dans les fastes ferretcapiennes que son prédécesseur lui a transmise. Malgré les casseroles affligeantes et les boulets imposants qui traînent à ses pieds il va être intéressant de suivre attentivement les programmes électoraux de cette ville.
On ne fera pas un monde différent avec des gens indifférents. (Arundhati Roy)