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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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25 décembre 2015

QUE PASA A LA CASA ?

happy

 

Avant les fêtes de fin d'années J'ai emmené ma smala respirer la douceur catalane de Barcelone. J'aime cette ville et l'odeur du parti Podemos qui monte est bien meilleure que celle du FN en France. Quoi de mieux que de partir à la recherche du génie Gaudi en flânant dans les ruelles étroites ou l'art s'expose sur chaque porte des multitudes boutiques au milieu d'une foule cosmopolite envieuse de vouloir partager quelques instants de pur bonheur en dégustant quelques tapas au coin du zinc ou grignotant de succulents churros trempés dans du chocolat chaud pour déboucher dans le bourdonnement d'une rambla ou les néons des officines aimantent les cartes Visa comme un joueur va au casino de Las Vegas. On peut même voir une vieille bourgeoise sortie tout droit du cosmos en habit aluminium claquer la bise au hipster d'une boutique vintage devant un vieux qui rémoule les couteaux des cuistots du quartier en se servant de sa mobylette pour faire tourner sa meule ou trouver un cordonnier dans un local boite à chaussure entre Mango et Zara .On peut aussi se laisser perdre dans les quartiers populaires ou le linge sèche sur les balcons au milieu de drapeaux catalans pour trouver  une patronne de casa qui sera enchantée de vous faire découvrir ses spécialités culinaires. Puis il y a la mer qui n'est jamais très loin. Juste tout au bout comme un grand bol d'air frais revigorant nos jambes pour pouvoir mieux repartir à la recherche du n'importe quoi qui pourra ravir notre imagination en sachant que Miro et Picasso ne sont jamais bien très loin.. Ma femme et mes gosses ont adoré cette escapade.

En rentrant à la maison, qué pasa a la casa ? Olivier Laban le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon démissionne de son poste pour une sordide histoire de pinard caché dans les eaux de la réserve naturelle du banc d'Arguin et quand un navire coule, les rats le quittent aussi. Plusieurs de mes billets sur sa personne montraient mon scepticisme sur l’efficacité d'un tel personnage mais je vais peut être vous surprendre mais je le félicite pour sa décision. Quand on voit un préfet prêt à tout pour le faire revenir, on peut en conclure qu'il sera difficile à l'état de retrouver un brasseur de vent de ce calibre. Affaire à suivre.

L'année 2015 va s'éteindre doucement en laissant les flammes les bougies parisiennes transpercer l'obscurantisme. Show must go on... en vous souhaitant le meilleur pour 2016.

 

 

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