La Bernache a décidé d'aller prendre l'air vers de nouveaux horizons car son esprit et son corps étaient remplis de plusieurs toxicités entraînant de la lassitude, de la fatigue et une perte de lucidité qui déstabilisaient son équilibre. C'est ainsi que je prenais l'initiative de retourner en Inde pour trois semaines avec Isa ma femme pour capter l'énergie nécessaire pour nous ressourcer. Ce billet n'est pas un récit de carnet de voyage car je vous avais plusieurs fois décrit mon attachement pour ce pays. Dés que tu poses le pied dans la moiteur du tarmac tu déconnectes instantanément, tu débranches la prise et tu te laisses porter comme l'oiseau qui file à la recherche du vent. Avec Isa nous nous sommes peu parlés, juste un regard et un sourire suffisaient pour nous guider. Nous étions deux éponges à absorber la spiritualité, l'énergie puissante et l'humanité de ce peuple. Ne penser à rien et flotter sur un nuage est la meilleure des thérapies. De retour à Paris la prise se rebranche d'elle même et le choc culturel est violent mais tout ce que tu as ressenti là bas permet de l'amortir dans un apaisement presque insolent. Alors j'ai décidé de faire un petit break pour retrouver pleinement la personne que je suis. Bien sûr je continuerais à écrire, à dénoncer, à parler du temps qui passe mais permettez moi de vous abandonner quelques temps.

Mais à des milliers de kilomètres, avec un réseau 5G bien plus performant que tous les opérateurs français réunis, j'ai quand même vu que la Factory du bassin d'Arcachon n'allait pas bien, qu'elle battait sérieusement de l'aile tout en continuant à s'enliser dans le déni de vouloir faire le bien pour la communauté. Cette belle hypocrisie vient enfin d'éclater au grand jour aux yeux de l'opinion publique grâce aux actions des associations citoyennes, environnementales et des sentinelles qui depuis des années dénoncent les inepties et les incompétences des instances mais désormais elles sont certifiées par la justice et par l'État lui-même. La condescendance des barons et seigneurs s'est liquéfiée pour rejoindre les eaux usées et rejaillir par les bouches d'égouts en répandant le nauséabond de leurs actes et de leurs décisions dans l'environnement du bassin d'Arcachon.

Je m'en réjouis, entre guillemets, car c'est une belle victoire , une avancée dans la prise de conscience qui donne du sens, de la pertinence et qui approuve tout ce que j'ai écrit dans ce blog depuis plus de 13 ans. Cependant la lutte est loin d'être finie car l'arsenal de propagande de la Factory du bassin d'Arcachon va tourner à plein régime pour essayer de camoufler ces désastreux déboires avec des soirées blanches à gogo, des vélos gratos en veux tu en voilà et des festivités à foison pour la populace pour ramener les touristes aux tables des dégustations. Je souhaite seulement qu'il ne faudra pas attendre que le dérèglement climatique entraîne une mousson dans la région pour avoir la démission de tous les responsables de cette catastrophe. C'est en tant que citoyen à vouloir changer les choses, qu'il faut se débarrasser au plus vite de ses personnages égocentriques, cupides et incompétents au disque dur obsolète.

J'ai vu les fellations macronesques de notre «Mignon Manu premier» alias Emmanuel Macron sur Lula le président Brésilien. Après s'être invectivé par médias interposés, notre banquier qui a mis le pays en faillite essaye de récupérer de l'oseille chez un ex taulard laissant le soin à son toutou ministre de l'économie de dire que tout va bien, que les finances ne sont pas terribles mais que tout ira mieux demain.

Les vieillards se déchaînent pour l'avant veille des élections américaines et l'hypothèse de voir l'abruti de Trump revenir au commande fait un peu froid dans le dos.

Poutine continue son massacre ukrainien, les gazaouis crèvent de faim et meurent comme un live show en prime time ou il conviendra à l'occident de choisir le moment opportun pour utiliser l'emploi du mot génocide contre la politique du Tsahal.

Alors pour l'instant je laisse passer ces infos loin de mon esprit comme une vache qui regarde les trains qui passent et je vous dis à un de ces jours.