Pendant que les trois quarts des français voudraient une pause dans la réforme des retraites, notre "Mignon Manu 1er" président de la république française veut une pause sur les réglementations environnementales pour permettre la réindustrialisation de s'installer dans le pays. Des propos bien sûr défendus et corrigés par sa garde rapprochée mais le message a été bien entendu par les futurs investisseurs. Le mépris qui dépasse sa vanité répond pleinement à ceux qui l'ont amené sur le trône et le «Manu» adore nager en eaux troubles. Le hic c'est que nous n'avons plus de temps à perdre. Non... plus de temps à perdre à aller vers la transition écologique par la loi climat et résilience prévoyant zéro artificialisation nette des sols d'ici 2050 tout en la réduisant de moitié d'ici 2030. Dans mon précédent billet je rendais hommage à Françoise Branger considérée par la Factory du bassin d'Arcachon comme une intégriste empêchant tous progrès de développement. Il est à noter qu'aucun des membres de l'oligarchie n'a fait une déclaration sur sa disparition, sûrement trop ravi de voir qu'une des plus féroces dissidentes ne sera plus là pour mettre en lumière leurs dénis et leurs inepties. En 2010 elle avait écrit :

«-De loin en loin, Bassin d’Arcachon Ecologie, comme les autres associations de protection de la Nature et de l’Environnement, s’entend dire qu’elle est une « ennemie du progrès ».

A quel progrès ferions-nous obstacle? Le progrès étant « l’action d’avancer », force est de constater que nous nous opposons à certaines avancées :

- A l’accroissement ininterrompu et délibéré de l’afflux de population sur le fragile Pays du Bassin d’Arcachon et du Val de Leyre, alors que cet accroissement peut et doit, pour la survie même du territoire, être maîtrisé 

- A l’avancée inextinguible de l’urbanisation au détriment des espaces naturels et des continuités écologiques vitales, d’autant que la densification des centres-villes est possible et exigée par la Loi SRU ;

- A la constante extension des voies routières et autoroutières qui disjoignent les espaces naturels et attirent l’urbanisation, alors que le progrès réel sera dans le développement, de village en
village, de réseaux efficaces de transports en commun et autres modes de déplacements doux ;

- Au perpétuel développement du nombre de places de ports et d’anneaux de mouillage, alors que le Bassin d’Arcachon subit un constant accroissement des pollutions aux Hydrocarbures
Aromatiques Polycycliques (HAP), au cuivre et au plomb.
Nous souhaitons en revanche un recul des pollutions et des pressions sur les écosystèmes, ce qui permettrait une restauration de la biodiversité et le maintien, dans les meilleures conditions, de la conchyliculture ;

- A la progression des captages d’eau potable et d’eau des nappes superficielles, alors que le déficit pluviométrique depuis 1994, l’accentuation des sécheresses, la salinisation déjà constatée des nappes aquifères, la régression des zones humides imposent, à tous niveaux, les économies d’eau les plus urgentes ;
- Au progrès du photovoltaïque s’il est synonyme de déforestation, alors que tant d’espaces déjà artificialisés sont disponibles -et pourtant inutilisés- pour l’implantation de panneaux solaires ;

- A la prétendue « valorisation » systématique des espaces naturels au détriment de leur valeur intrinsèque. Il est temps de laisser les espaces naturels exister en tant qu’espaces naturels, où vivent une flore et une faune qui ne sauraient subsister ailleurs.

- A la continuation des atteintes à la biodiversité, lesquelles se multiplient non seulement dans les lointaines forêts tropicales mais aussi à notre porte.
La sauvegarde et la restauration de la diversité biologique sont parmi nos priorités.
Les progrès que nous souhaitons sont ceux, très urgents, d’un meilleur respect de l’Environnement.»

Force est de constater que la Factory du bassin d'Arcachon n'a rien retenu de ses oppositions, les amplifiant même pour mieux marquer son emprise et que 13 ans après, c'est la sagesse de Françoise qui livre son implacable verdict lui donnant raison sur toute la ligne et montrant l'incompétence des seigneurs et barons à agir sur des projets à long terme nécessaires pour la sauvegarde du bassin d'Arcachon tant environnementale que sociétale.

La factory a chargé «Marine Morano» alias Marie Larrue la maire de Lanton d' établir un nouveau SCOT (schéma de cohérence territoriale) et la fumée qui s'échappe de sa cervelle n'a rien de rassurant tellement il est difficile de vouloir régaler ses amis sans que cela ne se voit pas trop à l'opinion publique et sa phrase résume à elle seule, la profondeur de sa pensée :

«-Zéro artificialisation nette des sols d'ici 2050, cela sera difficile à respecter, mais on y tend»

Splendide!! N'est ce pas?! Petit décryptage: Les lois environnementales, on s'en torche le cul et on fera croire à la populace que tout sera mis en œuvre pour y arriver. Résultat 30000 logements de plus en 17 ans. C'est magnifique, merveilleux, pleins de logements sociaux et des toits pour tous ceux qui attendent. Je n'ai plus trop de mots pour dire le fond de ma pensée alors je préfère changer de sujet pour ne pas être encore plus désagréable à l'égard de ces gens qui se prennent pour les maîtres du lieu.

J'attendais avec impatience la nouvelle perle du gourmandasse San José le propriétaire du palace 5 étoiles en construction à Arcachon et je ne fus pas déçu:

«J'assure n'avoir eu aucune volonté initiale de déconstruire. (Ha ha ha) Nous avons subi les événements et essayer de nous adapter. La tempête a entraîné l'effondrement du mur pignon. ( ah mince, c'est ballot!) La lenteur de la justice a ensuite stoppé le chantier( c'est la faute à la justice) et la structure en bois a pourri nous obligeant, sur l'avis de l'expert, à déconstruire.(vraiment pas de bol!) Quand à l'aspect même du bâtiment, j'aimerais que aucuns attendent qu'il soit terminé pour juger. (pas trop difficile à ce jour de se faire quand même un avis) Il ne sera évidemment pas exempt de critique.» (Ah ça c'est sur...)

http://www.lecridelabernache.com/archives/2023/04/15/39879999.html 

Après l'épisode du gouffre financier des trois piscines du sud bassin d'Arcachon, la ville de Gujan Mestras inaugurait officiellement sa salle de spectacle «Le Miroir». Une quatrième salle de spectacle dans un rayon de 15 km2 pour un peu plus de 10 millions d'euros. «La queen gujanaise La Baleine» alias Marie Hélène des Esgaulx la maire de la ville nous a expliqué les tours de passe passe pour trouver l'oseille en vendant l'ilot Pasteur, patrimoine de la ville, à bon prix à de bons amis et en pompant les ploucs contribuables de la COBAS. Il ne restera plus qu'à trouver 3 petits millions qui manquent mais heureusement des bénévoles se chargeront de faire vivre la salle. Il est fort à parier que le gouffre va atteindre les abysses.

«-Oh miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la plus belle?