MANU ACTE II
Ça y est notre «Mignon» alias Emmanuel Macron est enfin soulagé. Il ne rentrera pas dans l'histoire comme un président sorti par des fachos. Cependant c'est petitement qu'il a fêté sa réélection au champs de Mars, même Brigitte avait misé sur la sobriété avec un complet bleu marine Louis Vuitton et son époux n'en menait pas large sur l'estrade devant un faible parterre de béni oui oui pas tellement enthousiaste. Même la tour Eiffel ne scintillait pas et les enfants qui accompagnaient le couple ne semblaient pas franchement ravis d'être présents. C'est sûr, ces derniers ont bien compris à qui ils avaient à faire et leur slogan "ni Macron ni Le Pen" n'est pas prêt de s'effacer de leur mémoire. Tout comme le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui à peine en l'espace d'un mois a créé un néologisme et un verbe qui fait rire la planète entière et qui résume à lui seul le bilan présidentiel de ces cinq dernières années. «Macronete» ou «Macroner» en français veut dire « se montrer inquiet d'une situation, mais ne rien faire» et les «Macronades» sont plus nombreuses que les casseroles de Nicolas Sarkozy arrivant même à susciter la haine à tous les laissés pour compte des classes sociales en bas de la pyramide. Sa crédibilité en a pris un coup et sa tâche pour gouverner devrait rapidement devenir encore plus compliquée. Il sera intéressant de voir les résultats des élections législatives pour peut être apercevoir l'espoir d'un changement mais quoiqu'il en soit, comme disait l'autre : « On n'est pas sorti de l'auberge »
Les résultats sur le bassin d'Arcachon ne sont pas surprenant et conformes à la situation. La bourgeoise Arcachonnaise a préféré miser sur une valeur sûre qui protégera leur standing plutôt que de renflouer la cagnotte de Valérie Pécresse, tout comme le bling bling ferretcapien pour maintenir le bon niveau du CAC40. Son altesse sérénissime « Crème antirides » alias Yves Foulon maire d'Arcachon se retrouve une nouvelle fois grillé pour les législatives et en tant que tête de liste LR de la région je pense même qu'il a fait la sourde oreille à l'appel aux dons de sa chef «Valoche». La politique est vraiment impitoyable. Les villes aux retraités aisés adhèrent facilement à la macronie pour passer l'âge de la retraite à 65 ans qui pérennisera le bien être de leurs vieux jours tout comme les bobos et les cadres supérieurs qui voient la belle plus value embellir leur investissement de leur niche issue des divisions parcellaires. Les villes comme Biganos ,Mios et Audenge ou les classes sociales moyennes ont trouvé refuge dans un immobilier presque accessible montrent bien comme sur l'ensemble du pays, que les frustrations poussent à choisir le Choléra pour remplacer la Peste. L'aube des jours heureux n'est pas prêt de se pointer alors je préfère laisser mon imagination divaguer dans des utopies joyeuses qui mettront des fleurs dans le no man's land d'une époque trop anxiogène. Sauf que pendant ce temps, le dérèglement climatique continue de s’accélérer dans une indifférence quasi générale, que la biodiversité se réduit à peau de chagrin mais tout le monde s'en fout. Nous sommes vraiment des gros cons. C'est affligeant et je me dois de rester optimiste pour mes enfants à défaut d'être coupable de cette situation. Je pense que je vais presque devenir misanthrope pour me protéger et juste garder les valeurs saines de la vie à offrir à ceux qui le méritent.
La vie est belle mais quelle époque de merde....
Depuis fort longtemps j'ai toujours aimé ce gars. Je me retrouvais dans son côté déglingos, poète maudit, mélancolie à fleur de peau et sa voix à la Tom Waits me transportait avec aisance dans son monde. Sur scène il était fascinant de voir la lumière dans ses failles me transporter de plein pied dans son univers. C'est fou comme j'aimais Arno. Alors bon vent à toi dans l'écume des plages d'Ostende.