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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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19 janvier 2019

COMME UNE ODEUR QUI FLOTTE

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Alors, elle n'est pas belle notre BB nationale ?! Les sources Abatilles ont réussi un bon coup pour l'export. Il faut dire que l’icône de cette époque a taché les draps de la plus part des adolescents dans le monde entier. Il faut quand même avouer qu'elle était sacrément belle et même au delà. Par contre Aujourd'hui si la dame aime passionnément toutes les sortes de bestioles vivantes, elle déteste aussi tout ce qui est noir ou arabe. La personne en bas, elle aussi se croit intemporelle. Elle aime passionnément toutes sortes de mandats mais déteste aussi toutes les contradictions à son encontre et les espaces verts. Par contre pour l'export c'est râpé pour elle.

Ps :Il faudra dire aussi à la com des Abatilles qu'il photoshope la cigarette pour ne pas choquer le puritanisme anglo saxon.

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Emmanuel Macron a perdu toute crédibilité aux yeux des gens qui manifestent. La haine qui prend le dessus sur le raisonnement devient viscérale dans les esprits et le « dégagisme »  devient naturellement un leitmotiv. Toutes les luttes se ressemblent dans leur mise en place mais l'époque contemporaine avec Internet pousse les manipulations à son paroxysme amplifiant la violence, les fakes news, les peurs au détriment de la cause ce qui rend très difficile de se faire une opinion solide. Les gilets jaunes ne sont pas le peuple mais une représentation de gens qui souhaitent plus de justice sociale pour réhabiliter la définition même de la république, liberté égalité fraternité. En manifestant ils ont su redécouvrir le sens du mot fraternité car quand il faut survivre, la solitude approfondit la honte de vouloir regarder son voisin pour y chercher l'apitoiement qui pourrait apporter une solution. Le fait de n'être plus seul rend salutaire cette fraternité retrouvée chez les gilets jaunes donnant un nouveau souffle à l'amour propre de l'humain et une force solidaire qui pousse à aller jusqu'au bout afin de redéfinir le sens du mot égalité. La première des revendications était de dire aux puissants, aux dominants et aux lobbys qu'ils peuvent continuer à se goinfrer mais en participant davantage et équitablement à l'effort de la transition écologique pour ne pas laisser les classes populaires régler seules l'ardoise. Juste une question d'égalité. En prenant la liberté de le crier haut et fort, pacifiquement dans les rues le 17 novembre 2018 une boîte de pandore s'est ouverte précipitamment créant un immense amalgame dans les consciences et mettant un énorme coup de projecteur sur la machine à fabriquer le consentement. Notre président jupitérien allait faire tomber son masque et le philtre d'amour qui parfumait son costume venait de s'évaporer comme le déodorant sous ses bras. Au fur et à mesure des actes de ce conflit il se mettait à renifler autour de lui pour essayer de trouver d'où venait cette forte odeur de transpiration jusqu'à qu'il découvre que finalement elle émanait de lui. Effectivement il va lui être difficile de continuer à remercier ses amis et ce n'est pas avec le mépris et l'arrogance qu'il va pouvoir convaincre. Bruxelles est aussi pris au piège et il est consternant d'entendre  le commissaire européen des affaires économiques Pierre Moscovici dire que le dépassement des 3 % du déficit est envisageable pour la France afin de permettre à Macron de calmer la colère en jetant plus de dix milliards d'euros aux plus faibles en guise de cacahuètes. Ce fait surprenant démontre tout le machiavélisme des puissants technocrates européens. Il faut à tout prix faire tourner la machine à cash de l'ultra libéralisme pour paraître compétitif aux yeux des autres puissances mondiales qui spéculent déjà sur le déclin de l'Europe. Il faut se rappeler que Jean Claude Junker le président de la commission européenne avait été impliqué dans les affaires du Luxembourg leaks qui accordait des gros avantages fiscaux aux multinationales et qui encore aujourd'hui, ferme les yeux sur les 20 milliards d'euros d'évasion fiscale de Google en passant par l'Irlande et les pays bas(pays de l'UE) pour les îles Caïman. L'ancien président José manuel Barroso qui pendant son mandat entretenait des rapports très amicaux avec les lobbys se retrouve actuellement embauché par la banque d'affaires Golman Sachs. Mario Draghi actuel président de la banque centrale européenne(BCE) travaillait de 2002 à 2005 pour cette même banque avec pour mission de spéculer sur la chute économique de la Grèce. Ces gens là qui ont mis à mal le peuple grec en le fracassant, qui ont fait poser un genoux à terre à l'Espagne et le Portugal ont encore besoin du président français pour limiter les dégâts aux prochaines élections européennes en mai face au nationalisme et populisme qui explosent de partout. Ce grand débat lancé jusqu'au mois d'avril accompagné de marathons de pure communication dans toute la France profonde n'est qu'un enfumage pour gagner du temps et faire avancer les réformes électorales du président français. Suivant les résultats et la tournure du conflit Bruxelles étudiera toutes les hypothèses pour la mise en place d'un plan B. Reste à savoir si notre mignon demi dieu jupitérien acceptera de se sacrifier pour cette oligarchie. Je crains hélas que pour lui c'est cuit. Si il ne plie pas sur la justice sociale, la fin de son mandat va être un calvaire. Il est vraiment grand temps de remettre l'humain à sa place et qu'il est important de sentir qu'un gilet jaune traîne quelque part au fond de nous. Attention quand même à ne pas oublier que le populisme et le nationalisme ont taché lourdement les livres d'histoire.

PS : Ayant voyagé tout autour de la planète et vécu quelques temps dans des pays parmi les plus pauvres au monde, le constat est que la générosité ne vient jamais des riches mais qu'elle se trouve dans l'humanité des plus faibles.

Cependant il ne faut pas omettre que c'est en France que le mot liberté brille plus que partout ailleurs, ne pas omettre ce que toutes les luttes sociales du 20ième siècle ont amélioré dans le quotidien des gens et je n'oublie pas que sans la sécurité sociale, je serais mort aujourd'hui.

 

Alors dans cette ambiance morose qui traîne dans le pays, je cours me réfugier dans le blues envoûtant de Sarah Mac Coy et sa chanson « Beautiful Stranger » me fait un bien fou. (voilà une tête d'affiche qui résonnerait bien dans la nuit chaude du festival de jazz d'Andernos)

 

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