Tout d'abord, laissez moi fêter les 4 ans du Cri de la Bernache :

-Joyeux anniversaire la bernache !!

-Merci.

J'en profite d'ailleurs pour faire une petite mise au point. Ce blog est mon propre regard sur le temps qui passe. Sur l'actualité, sur le bassin d'Arcachon, sur des idées qui sont dans ma tête et plein d'autres choses... Je suis un électron libre qui n'appartient à personne. J'utilise souvent la satire dans mes billets et je vous redonne la définition suivant wikipédia :

Satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement.

J'apporte une grande rigueur à mes sources et mes informations donnant toujours un droit de réponse à mes billets.

Suite au billet du 17 décembre 2013,

http://paterzan.canalblog.com/archives/2013/12/17/28685291.html

la mairie de Lanton a demandé un droit de réponse que j'ai intégré.

En cette veille des municipales les suceptibilités sont à fleur de peau et les nerfs seront sûrement à rude épreuve quand j'aurais lu tous les programmes. Je m'en réjouis d'avance. Merci encore de me lire.

En attendant le lancement de la campagne des municipales, je vais commencer par quelques brèves légères pour se mettre en bouche.

Cette photo a fait le buzz et il y a vraiment de quoi s'interroger. D'abord c'est un très beau cliché.Techniquement, visuellement. Nkm apparaît sauvageonne mi Christiane F. mi Sandrine Bonnaire dans sans toit ni loi, fumant sa clop comme une ado à la sortie du lycée au milieu de marginaux à l'humeur joviale. Le hic vient du décalage avec sa vraie personnalité. C'est assez dérangeant. Imaginons, une photo des Balkany en train de servir la soupe au restos du cœur, ou Estrosi fêtant l' Aïd el- kébir dans une cité niçoise, ou Valls se trémousser sur une danse tzigane dans un camp de roms, ou Copé et Fillon bras dessus dessous en train de faire tourner les serviettes sur une table de banquet, ou Anne Hidalgo sniffant du poppers dans le marais, ou Christine Boutin en maîtresse de cérémonie lors d'une soirée SM.

 « -Alors Dam'Nathalie, elle est ti pas bonne la cigarette ?

-Je dois vous avouer monsieur Igor, qu'elle m'arrache un peu les poumons

-c'est normal dam'Nathalie, elle vient de Barbés et la bas il n'ont plus que des chinoises et avec ces putains de niakoués on ne sait pas trop ce qu'ils y mettent dedans.Attendez, vous allez voir, j'ai ce qu'il vous faut. Hé Nono, passe donc le litron de villageoise.

-Non non ça ira monsieur Igor.

-Ne vous inquiétez pas dam' Nathalie, en plus vous ressemblez à celle qui est sur l'étiquette. C'est notre carburant, notre chauffage et notre docteur. A la première gorgée votre corps va se réchauffer. Un feu va brûler en vous. A la deuxième le soleil brillera dans vos jolis yeux. A la troisième vous rigolerez de bon cœur en écoutant nos conneries.

-Et pour le docteur ?

-En fin de soirée, vous irez aux toilettes plusieurs fois dam'Nathalie.

-Excusez moi, je crois que l'on m'attend monsieur Igor.

Fanfan outé

François,la serviette autour du cou, s'attaque à la dinde.Il mord à pleine dent une cuisse bien dodue tout en enfournant un peu de farce.

« -Arrête Fanfan de te goinfrer. Tu viens déjà de t'enfiler une assiette de charcutaille, deux douzaines d'huitres et le bloc de foie gras. Tu sais bien que moi les gras du bide je les hais. Je ne veux pas du shamallow. C'est du carambar que je veux avec les barres placées ou il faut.

 -Il faut que je mange. Ça me déstresse Valoche. Je suis au fond du trou et ma bande de looser fait le sous marin avec ma courbe de popularité.

 -C'est vrai, plus tu plonges plus tu grossis. Va falloir relire Dukan.

 -Ah non par pitié. Plus de protéines. De toute manière je vais l'envoyer en prison celui là. Je suis le président quand même. Je fais ce que je veux.

 -Ah bon ? On dirait pas. Si j'avais su j'aurais dragué un autre cheval et je t'aurais laissé avec ta Ségolène.C'est quand même grâce à moi que tu as battu l'autre con. Alors pourquoi tu continues à faire la même politique que lui ?

 -t'es dur bibiche, on est quand même moins bandits que nos prédécesseurs.

 -C'est sur, tu as une belle bande de cave qui ne brasse pas dans la même catégorie. Tes potes frisent l'amateurisme. Cahuzac aurait du demander conseils aux Balkany et à cause de toi je ne peux plus m'acheter mes Louboutins avec les fonds secrets.

 -Allez Valoche, sois cool. Je vais te sortir une petite blagounette pour te dérider un peu.

-Non ça sufffit j'ai assez rigolé avec tes vœux aux français. Alors réserve la à tes potes du MEDEF. Et puis si tu continues à te baffrer, je me casse.

-Tiens, c'est bizarre, j'ai déjà entendu cette phrase. C'est promis bibiche, après la bûche, j'arrête.

Pour finir plus sérieusement ,il y a bien longtemps que je n'ai pas décerné une palme d'or du plus gros fumier du moment.

L'actualité me pousse à lui délivrer. Pourtant je ne devrais pas car ainsi je participe à sa propagande. Il y a peu j'avais écrit un billet sur la banalisation des choses http://paterzan.canalblog.com/archives/2013/11/23/28495823.html et le cas Dieudonné est un bon exemple. Il est difficile de dire à quel jeu joue ce monsieur faisant volontairement un amalgame sur la définition de l'antisionisme, l'antisémitisme, l’anti système lui servant d'alibi. La quenelle symbole de son idéologie rentre peu à peu dans la banalisation pour mieux se propager dans les esprits. Quand un footballeur fait le geste pour célébrer un but, le petit garçon qui regarde le reproduira sûrement devant ses petits copains. Quand les médias enchaînent les articles quotidiennement, ils lui servent la soupe.  Dieudonné a le droit de s'exprimer et je suis contre l'interdiction de ses spectacles. Seulement comme chaque citoyen, il a le devoir de respecter la loi et payer les amendes de ses condamnations. Le fait de se mettre insolvable enlève toute sa crédibilité. Laissons cet humoriste faire son show pour ceux qui veulent le voir et appliquons la loi quand c'est nécessaire. Malgré cela, Dieudonné mérite amplement sa palme d'or du plus gros fumier du moment.