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LE CRI DE LA BERNACHE
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LE CRI DE LA BERNACHE
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21 novembre 2010

LES BANCS DE LA DISCORDE SUITE ET FIN

Les bancs de la rue Jules Ferry ne sont plus

banc

Réponse à certains Emails que j’ai reçu:

Je ne suis pas un anti Pérusat primaire. Je connais bien l’homme. On a le droit de n’être pas d’accord avec ses idées, même de les combattre. En démocratie les combats se doivent d’être équitable pour chaque partie. Quand une des parties utilise des méthodes douteuses, use d’abus de pouvoir, utilise la propagande, tout devoir de citoyen est de s’indigner devant ces faits , de les dénoncer, de les diffuser pour donner une résistance à l’ordre moral pour que les gens indifférents prennent conscience par eux même de la réalité. Je n’ai pas de haine envers Philippe Pérusat même si je trouve que son comportement part à la dérive. Je suis plus indigné par le comportement de ses conseillers qui sont incapables de poser un avis contraire à ses décisions, qui le suivent les yeux fermés. Eux aussi ont leur part de responsabilité. Le poids des mandats empêche d’avoir un regard objectif en imposant un système faussement démocratique pour avoir la totale main mise sur leurs propres décisions. Si personne ne bouge, ils iront jusqu’au bout de leurs idées. Je suis de la sixième génération d’Andernosien. J’ai voyagé tout autour de la planète mais depuis quinze ans, j’ai décidé de construire ma famille à Andernos et je suis révolté car je vois l’âme andernosienne s’évaporer comme une vieille carte postale qui jaunit au fils des ans. Pour combattre cette injustice, j’utilise mes armes.

Dans la continuité de ce que je viens de dire, je vais vous donner un exemple qui en le regardant de loin peut paraître anodin même risible mais qui en fait est très significatif de ce qui ce passe dans cette ville.
Le 27 septembre 2010 j’avais écrit un billet  sur une histoire de cloche merle intitulé « les bancs de la discorde ». Je vous invite à le relire.

Monsieur le maire décida d’appeler cette histoire « le banc de Paulette ». Devant la contestation de la majorité des riverains, je décide d’écrire une lettre pour avoir plus d’ explications:

Monsieur le maire,

L’objet de ma lettre est de vous demander quelques explications au sujet du « Banc de Paulette ».

Je ne vous apprend rien, vous savez que cette histoire de banc sème la discorde chez les riverains de la rue Jules Ferry. Je dois vous signaler que ces deux bancs ont toujours existé et qu’ils reposent sur le domaine public. Ces deux bancs n’ont jamais eu de nom. Mon arrière grand-mère , Amélie et alice de la rue s’installaient là en surveillant les tramails qui séchaient. Elles y étaient bien plus souvent que Paulette. La majorité de la rue Jules ferry demande la remise en place des deux bancs mais il semblerait que la minorité emporte votre décision. Votre justification porte sur un problème évident de sécurité. Cet argument est quand même bien léger et contradictoire. Vous décidez d’imposer un coffret en bois cadenassé avec quatre chaises pliantes à l’intérieur que les riverains désireux pourraient utiliser. Cette décision amène une profonde réflexion sur le côté absurde d’une telle situation. Je n’ai reçu aucunes informations, aucuns courriers de la mairie pour résoudre un problème qui me concerne. Ce qui me gène, c’est que l’avis d’une majorité est bafoué par la minorité. Un tel fait porte un nom et pour le problème évident de sécurité pourquoi n’existait il pas avant la destruction de ces bancs par la tempête Xinthia? Je me joins à la majorité pour vous demander de remettre en place les deux bancs au bout de la rue Jules ferry. La démocratie se doit d’exister et non pas se fonder sur le jugement d’une minorité.

En attendant vos explications recevez monsieur, mes salutations distinguées.

Voici la réponse du maire:

rep_maire_blog

A la suite de son courrier, je n’ai toujours pas d’explications, je renvoie une seconde lettre:

Monsieur le maire,

Avant toute chose, je voudrais rectifier des propos tenus dans votre réponse à mon précédent courrier du 17/10/2010. Vous m’indiquez que le ton utilisé était inutilement comminatoire. Ce courrier n’était pas comminatoire mais revendicatif en vous demandant des explications sur la non remise en place des bancs de la rue Jules Ferry et en signalant la non compréhension de la majorité des riverains. Une pétition a bien été effectué et je joins ma signature.  Ce courrier était effectivement tardif car cette ‘ affaire’ fut négocier en petit comité pour éviter tout bruitage. J’attends simplement des réponses à mes questions.

-Qu’entendez vous par riverains concernés?

Si j’ai bien compris, les riverains concernés sont en premier lieu ceux qui résident dans la rue jules ferry et on pourrait même ajouter tous les andernosiens car ces deux bancs sont publics donc appartiennent à la communauté dont vous êtes le garant. Les services techniques de la mairie avait décidé de les remettre en place sans y voir un quelconque problème de sécurité.
Effectivement vous avez envoyé un courrier pour une réunion à la mairie aux personnes qui étaient au courant de l’affaire( les deux plaignants et quelques riverains) mais les deux autres courriers que vous m’avez joint ne sont que les réponses aux courriers de Monsieur Noël Biensans. Que dire de votre négociation en exigeant pour votre venue, la seule et unique présence de ce monsieur pour débarquer en petit comité créant une situation inéquitable et tendancieuse.

let2_blog

Courrier de monsieur noël Biensans au maire

Après il est facile de dire  que la solution proposée nous paraît bien moins absurde qu’un examen superficiel et tendancieux pourrait le démontrer. Je vous laisse même le loisir d’interpréter vos propos. Comminatoire ou méprisant?

Puisque apparemment les dés ont été jetés. Alea jacta est. Je pense que cette histoire de « cloche merle » va continuer son petit bonhomme de chemin  mettant  un boulet à votre pied aussi gros que votre arrogance.

Je vous demande donc en tant que ‘riverains concernés’ le droit d’avoir la combinaison du cadenas pour pouvoir la transmettre au voisinage et la diffuser aux andernosiens pour laisser à chacun le loisir de retrouver le plaisir de la contemplation paisible du bassin d’Arcachon.
Cordialement.

Voici la réponse du maire:

rep_1maire_blog

LA COMBINAISON DU COFFRET EST:5846

Dans cette histoire, c’est tout d’abord le mépris qui me choque le plus. C’est vrai que c’est stupide d’aller aussi loin pour un fait pareil. Si au départ la mairie n’était pas venu pour remettre les bancs en prétextant un problème de sécurité, l’affaire en serait restée là. Mais venir remettre les bancs puis prétexter un problème de sécurité par rapport à deux riverains puis  mettre un coffret de quatre chaises pliantes en guise de consolation contre l’avis général des riverains de la rue Jules Ferry. Comment peut on appeler un tel fait?

DSC02849 DSC02851 DSC02879

En voyant ces bancs, n'existe il pas un problème évident de sécurité?

bassin_5

Belle vue comme dirait notre bon maire: le loisir de retrouver le plaisir de la contemplation paisible du bassin d’Arcachon. Malheureusement cette photographie est ancienne, voici la situation aujourd'hui:

DSC02878

Il y a la sécurité mais on ne peut plus s'assoir.....

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